Conférence n Dans sa première sortie médiatique hier, Abdelghani Hamel, le nouveau directeur général de la Sûreté nationale, a abordé plusieurs questions d'intérêt général. Concernant le statut du policier, Abdelghani Hamel a précisé que «ce dossier est sérieusement traité par la Dgsn», précisant qu'«une commission composée d'un groupe de cadres, notamment ceux du secrétariat du gouvernement et du ministère des Finances, a été installée à cet effet». Il a assuré que ce nouveau statut «donnera entière satisfaction à l'ensemble des fonctionnaires de la police». Questionné sur la sécurité au niveau d'Alger, le DG de la Sûreté nationale a exprimé sa satisfaction totale : «La capitale est bien sécurisée.» Il a expliqué que les effectifs mis en place peuvent parfaitement assurer la sécurité nationale. La couverture sécuritaire a atteint plus de 70%, a-t-il estimé, mettant en exergue la nécessité de mettre en place une police de proximité. «Il est également question d'intensifier les efforts à même de garantir l'ordre et la paix publics par la prise en charge sécuritaire au quotidien afin d'asseoir une véritable police de proximité où le citoyen demeure un allié incontournable contre les incivilités», a-t-il précisé. Voulant être plus précis sur le sujet, il dira : «Le dispositif, les unités et les mécanismes existent ; il va falloir donc impliquer le citoyen à être une partie prenante dans la sécurité de la cité. Bien entendu, il y a d'autres moyens pour renforcer la sûreté urbaine. Elle sera renforcée en personnes et en moyens». Faisant le point sur la situation qui prévaut dans les rangs de la police depuis sa nomination à la tête de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel a dressé un bilan positif : «Je n'ai pas trouvé beaucoup de points négatifs : le personnel est déterminé et engagé», même s'il y a «certaines insuffisances banales n'ayant pas une grande incidence sur la corporation». Concernant le dernier mouvement opéré dans le corps de la police, le patron de la Dgsn a rappelé que «23 cadres de la Sûreté nationale ont été pour la 1re fois promus au rang de chef de sûreté de wilaya, 8 chefs ont été désignés dans d'autres wilayas et 17 ont été maintenus à leurs postes». Pour la sélection des nouveaux promus au rang de chef de sûreté de wilaya qui repose sur un certain nombre de critères, le conférencier dira : «Il y a une commission installée à cet effet et elle a étudié 168 dossiers de candidature durant un mois. C'est moi-même qui ai fait le positionnement ; je n'ai fait appel à aucun cadre hors du corps de la police ; il n'y a que 2 cadres de la Gendarmerie nationale qui ont été sélectionnés». Un autre point soulevé par le conférencier a trait à la lutte contre le commerce illégal. «Nous sommes obligés de nous inscrire dans la cadre de la vision du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales visant à éradiquer le marché informel», a-t-il déclaré, rappelant la délocalisation des marchés de Bab El-Oued et de Bachdjarah.