Résumé de la 70e partie n Aïcha, conseillée par ses sœurs, découvre le visage de son mystérieux époux. Celui-ci lui avoue que sa mère est un génie anthropophage. Il l'entraîne dans la forêt, jusqu'à une maison. Il lui demande de se cacher. Quant à lui, il entre dans la maison et en ressort aussitôt. — Ma mère n'est pas encore entrée. Il la prend par la main. — Viens ! Il la conduit près d'un étang, au milieu duquel pousse un haut palmier. — Tu vas grimper jusqu'à la cime du palmier et y rester. Quand ma mère t'apercevra, elle te demandera de descendre. Alors, dis-lui de te jurer, sur ma tête, qu'elle ne te mangera pas. tu descendras alors. Il l'aide à grimper sur l'arbre. Quelques instants après, le génie malfaisant arrive. Elle aperçoit son fils. — Tiens, tu es rentré… — Oui, voilà un moment que je t'attends ! —Aujourd'hui, la chasse a été mauvaise, je n'ai rien ramené ! Et toi, tu n'as rien rapporté à ta mère ? Pas de voyageurs perdus ? —Non, je n'ai rien ! —Viens, entrons dans la maison ! Ils entrent. Du haut de son palmier, Aïcha a suivi la scène. Les paroles du génie l'ont terrorisée. Dans la maison, le génie prend une cruche. — J'ai soif, je vais chercher de l'eau à l'étang. Son fils la suit. Au moment de plonger la cruche dans l'étang, le génie aperçoit le visage de Aïcha qui se reflète dans l'eau. — Un humain ! Elle plonge la main, mais elle n'attrape rien. Elle recommence trois fois la manœuvre, puis elle comprend que ce n'est qu'un reflet. Elle lève les yeux et aperçoit Aïcha. — Hé ! que fais-tu là-haut ? descends ! La jeune femme refuse. — Si je descends, tu vas me manger ! — Mais non, je ne te mangerai pas ! — Non, non, je ne descendrai pas ! Le génie insiste. — Jure-moi que si je descends tu ne me mangeras pas ! — Je le jure ! — Non, ça ne suffit pas ! jure-le-moi sur la tête de ton fils unique ! — Je te jure sur la tête de mon fils unique ! Aïcha s'adresse au fils. — Je te prends à témoin ! — Ma mère a juré, tu peux descendre ! Alors Aïcha descend. Le génie veut se jeter sur elle, mais le fils la retient. — Tu as juré sur ma tête ! (à suivre...)