Résumé de la 68e partie n Un chameau conduit Aïcha dans une belle demeure. Un inconnu se présente comme son époux, mais refuse de se montrer à elle. Cependant, les sœurs de Aïcha sont désespérées d'avoir perdu leur benjamine. — Où ce chameau de malheur, l'a-t-il conduite ? — Il faut la retrouver ! Alors, elles se préparent un viatique et partent à la recherche de leur sœur. Elles marchent pendant plusieurs jours, par monts et par vaux, puis elles finissent par atteindre la forêt des génies où jadis, leur père a trouvé la colombe qui danse. Elles arrivent dans un pré et soudain elles aperçoivent la colombe. Dès qu'elle les voit, elle se met à danser gracieusement et à roucouler. — C'est la colombe de Aïcha ! — Si sa colombe est là, elle ne doit pas être loin ! La colombe se met aussitôt à sautiller. — Suivons-la ! Elles la suivent et elle les conduit jusqu'à la demeure où réside désormais Aïcha. Les sœurs se mettent à crier : — Aïcha, Aïcha, es-tu là ? Aïcha entend les voix et elle sort. Elle s'écrie, en apercevant les trois filles : — Mes sœurs, mes chères sœurs ! Elle court les embrasser. — Tu nous as fait peur ! — Nous croyions que ce chameau t'avait tuée ! — Aïcha, notre sœur, comment vas-tu ? La jeune fille sourit. — Je suis heureuse ! Elle leur raconte tout. — Cette maison appartient alors à cet inconnu ? — Oui ! — C'est une belle maison ! — Oui, et mon époux est d'une grande gentillesse ! Les sœurs s'étonnent. — Mais pourquoi refuse-t-il que tu le voies ? Aïcha est surprise par la question. — Je ne sais pas ! — C'est qu'il doit être laid ! — C'est sûrement un génie malfaisant ! Aïcha proteste. — Non, non, il n'est rien de cela ! Vous ne pouvez affirmer cela tant que vous ne l'aurez pas vu ! Sa sœur aînée lui dit : — Ce soir, quand il rentrera, fais semblant d'éteindre la lampe mais recouvre-la d'un pot de terre, dès qu'il sera endormi, retire le pot. Alors tu le verras. (à suivre...)