Résumé de la 69e partie n Aïcha est retrouvée par ses sœurs. Elle leur raconte son histoire... Elles lui conseillent alors d'allumer la lampe pour voir son mystérieux époux. Tandis que les sœurs de Aïcha se cachent dans une pièce, la jeune femme rejoint sa chambre. Elle entend le pas furtif de l'inconnu. — C'est toi ? demande-t-elle. — Oui, dit-il, éteins la lampe ! Aïcha, sur le conseil de ses sœurs, a caché un pot de terre. Elle en couvre la lampe, et l'obscurité faite l'inconnu entre. Il s'allonge sur la couche. —Es-tu heureuse ? lui demande-t-il. — Oui, mais je voudrais voir ton visage ! — Le temps n'est pas encore venu ! Il bavarde un peu avec elle, puis il s'endort. Alors, elle retire le pot de la lampe qui éclaire le visage de l'inconnu. — Dieu, qu'il est beau ! s'exclame la jeune femme. La beauté de l'inconnu l'a tellement surprise qu'elle n'a pu s'empêcher de pousser un cri. Le jeune homme se réveille. — Malheureuse, qu'as-tu fait ? — J'ai enfin réussi à te voir ! Il se lève, prend ses affaires. — Où vas-tu ? crie Aïcha. — Je ne veux plus te voir ! Il sort. Elle le suit. — Arrête, tu es mon époux, j'ai bien le droit de te voir ! — Il fallait patienter encore un peu, que j'atteigne ma majorité… — Ta majorité ? Il s'arrête. — Oui, je suis encore mineur… Je dépens encore de ma mère ! Aïcha sourit. — Ta mère, mais je voudrais bien voir la mère de mon époux ! — Malheureuse, ma mère est un génie malfaisant qui se nourrit de chair humaine… Aïcha est effrayée. Le jeune homme lui explique. — Je suis encore sous sa dépendance et je dois lui ramener tout être humain que je rencontre ! — Alors, toi aussi, tu te nourris de chair humaine ? — Non, si une humaine accepte de m'épouser, je deviendrai un homme comme les autres… — Alors, tu vas me livrer à elle ? — C'est mon devoir… Elle se met à pleurer. — Je n'aurais pas dû écouter mes sœurs ! — Tes sœurs ? — Oui, ce sont elles qui m'ont montré comment te découvrir. Le jeune homme la console. — Je vais te conduire dans l'antre de ma mère, mais je ne la laisserai pas te manger ! (à suivre...)