Opération n 2 300 unités octroyées au titre du programme 2010 seront également lancées, selon le premier responsable de l'Opgi. La wilaya de Ghardaïa a bénéficié, au cours des quatre dernières années, d'un programme sectoriel de 5 550 Logements publics locatifs (LPL) destinés à la Résorption progressive de l'habitat précaire (Rphp), a-t-on appris auprès de la Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC). Quelque 1 500 logements sont en cours de construction et 1 750 autres vont être lancés prochainement à travers l'ensemble des treize communes de la wilaya, a, de son côté, précisé le directeur de l'Office de la promotion et de la gestion immobilière (Opgi). 2 300 logements octroyés au titre du programme 2010 seront également lancés, a poursuivi le premier responsable de l'Opgi qui a fait remarquer qu'un manque d'outil de réalisation, notamment dans les communes éloignées, est à l'origine du retard cumulé ces dernières années. Les entreprises de construction activant au niveau de la wilaya de Ghardaïa préfèrent s'orienter vers des projets de moindre coût et juteux au détriment de la réalisation de logements, a expliqué le directeur de l'Opgi, qui a également évoqué l'absence d'assiettes foncières devant recevoir ces logements. Il y a lieu de noter que les services de la DUC de Ghardaïa ont recensé, au 31 décembre 2007, près de 7 058 logements précaires, dont plus de 2 500 sont localisés dans la daïra d'El-Ménéâ, suivi de la vallée du M'zab, qui compte quatre communes avec 2 432 habitations précaires et la daïra de Guerrara, avec 2 032 autres. Ces logements classés précaires sont, pour la plupart, de vieilles bâtisses ou des constructions édifiées illicitement à base de matériaux hétéroclites, notamment le toub, ne répondant pas aux normes d'urbanisme et au cadre de vie du citoyen, a-t-on signalé. Par ailleurs, les services de construction de la wilaya sont confrontés dans les communes de Guerrara, El-Ménéâ et Hassi-Gara, qui connaissent une croissance démographique importante, à des problèmes géotectoniques liés à la nature du terrain qui se caractérise par un sol argileux et une instabilité, notamment au contact de l'eau, d'où l'apparition de lézardes sur les constructions, explique-t-on.