Résumé de la 11e partie n Le ravisseur se manifeste au cimetière, prend l'argent et remet une lettre qu'on ne devait ouvrir que trois heures après. Le colonel Lindbergh ne tient pas compte de l'ordre : il ouvre dans le cimetière la lettre et apprend que son fils se trouve à bord d'un bateau, le «Nelly», qui se trouve entre Horseneck Beach et Guy Head près de Elizabeth Island. Lindbergh prend un avion et se rend sur les lieux, mais il apprend qu'il n'existe pas de bateau répondant au nom de «Nelly», et après avoir survolé le littoral pendant plusieurs heures il rentre bredouille à Hopewell… A Hopewell, où l'on a appris la remise de la rançon, on a organisé une fête, mais on comprend à la mine renfrognée de Lindbergh qu'il faut encore attendre. Les jours passent. C'est alors que Lindbergh se rappelle deux personnages : un pasteur de l'Eglise épiscopalienne, du nom de Norfolk, et un armateur, un certain amiral Burnage, ayant fait des déclarations fracassantes à la presse, affirmant notamment être entrés en contact avec les ravisseurs. La police n'en croit rien mais Lindbergh, qui n'a plus beaucoup d'espoir, veut s'accrocher à eux. Les deux hommes l'emmènent dans un yacht et ensemble, ils vont sillonner la mer à la recherche d'un bateau où se trouverait l'enfant. Lindbergh va même réussir à convaincre la marine américaine de participer aux recherches : de gros moyens sont mis en place, en vain. Quand quelques jours après le colonel rentre chez lui, épuisé, un inspecteur l'attend. — Il faut abandonner les recherches, lui dit-il. Le père ne comprend pas. — pourquoi ? L'inspecteur a du mal à annoncer la nouvelle. — on a retrouvé votre fils. Lindbergh sursaute. Mais il comprend à son ton que le policier ne va pas lui annoncer une bonne nouvelle. — on vient de retrouver votre fils… mort ! Le colonel s'effondre. Le cadavre du jeune garçon est dans un état de décomposition avancée, ce qui montre qu'il a été tué dès les premiers jours de l'enlèvement. On pense aussi qu'il a pu mourir le jour même de l'enlèvement, peut-être dans la chute du ravisseur, tombé de l'échelle. «Il a dû lâcher l'enfant, lequel s'est fracassé le crâne…» Cette mort soulève l'indignation de l'Amérique, et partout ce n'est que cri de vengeance ! La police est sommée de retrouver le ou les coupables le plus vite possible. La police, elle, est aux aguets et attend que le meurtrier commette un faux pas. A partir de juin 1932, les billets de la rançon commencent à circuler. De temps à autre, on en repère un mais la personne qui le détient est souvent un commerçant à qui on le remet : il ne se rappelle pas bien sûr la personne qui le lui a donné. Après avoir prospecté d'autres pistes, la police revient à sa première idée : rechercher le coupable dans l'entourage des Lindbergh. C'est ainsi qu'on repère Violette Sharp, la femme de chambre de Anna Lindbergh : on vérifie son emploi de temps, la nuit de l'enlèvement, et l'on découvre qu'elle est sortie dans la nuit mais qu'elle n'a pas d'alibi. (à suivre...)