Résumé de la 6e partie n Le bébé de Charles Lindbergh a été enlevé dans la nuit. Ses parents trouvent une lettre posée sur le radiateur. Il l'ouvre en tremblant. C'est en effet une lettre annonçant le kidnapping et les conditions des ravisseurs. Charles la lit, en tremblant : il lui est demandé de préparer la somme de 700 000 dollars, dont 25 000 en coupures de 20, 15 000 en coupures de 10 et 10 000 en coupures de 5. Le moyen de remettre l'argent n'est pas indiqué, mais les ravisseurs annoncent qu'ils en informeront l'aviateur en temps voulu. Ils disent que le bébé va bien, mais ils menacent de lui faire du mal si la police est informée. — Qu'allons-nous faire ? demande Anna en pleurant. — Je vais tout de suite appeler la police, dit Charles. — La police ! Tu n'as pas lu la lettre… — Je sais, dit le colonel, mais nous n'avons pas le choix, si nous voulons retrouver le petit… vivant ! La dernière partie de la phrase arrache d'autres larmes à la malheureuse mère. — Mon pauvre petit ! Charles la prend dans ses bras et la serre contre lui. — nous ne devons pas perdre la tête. — Et s'ils apprennent que nous avons appelé la police ? — ils ne l'apprendront pas… Seul l'argent les intéresse. Elle éclate en larmes. — donne-leur tout ce que nous possédons : je veux revoir mon fils vivant ! — je promets de faire tout pour le retrouver ! Quelques instants après, la police est sur les lieux. — il ne faut surtout pas perdre la tête mais essayez de se souvenir de tout : le moindre indice peut revêtir une importance capitale ! — nous étions au salon, ma femme et moi. — et vous n'avez rien entendu de suspect ? — juste un craquement ; je croyais que c'était le vent. Il se retourne vers la nurse. — et vous ? — non, rien ! Charles montre la lettre des ravisseurs. — En revanche, nous avons trouvé une lettre… — un message des ravisseurs ? Le colonel la tend à l'inspecteur de police. Le policier lit la lettre et fait tout de suite une remarque. — Le ravisseur est certainement un étranger, un Allemand même. Lindbergh s'approche, curieux. — Voyez, lui montre le policier, on lit dans ce passage bons soins ; or, l'auteur de la lettre n'a pas écrit good en anglais, mais gut ! Gut, c'est de l'allemand ! — Effectivement, dit Lindbergh. (à suivre...)