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France
Sarkozy-Villepin : la guerre ouverte
Publié dans Info Soir le 22 - 11 - 2010

Accusation n De Villepin confirme l'existence de soupçons de corruption dans deux contrats d'armement avec le Pakistan, en 1994, qui ont servi la campagne présidentielle d'Edouard Balladur.
La guerre entre les deux ennemis de la droite française, Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, est montée d'un cran après l'évocation par ce dernier de soupçons de corruption sur des contrats d'armement, une affaire qui pourrait être indirectement à l'origine d'un attentat anti-français à Karachi en 2002. L'ex-Premier ministre a lancé la charge, vendredi soir, en confirmant l'existence de «très forts soupçons de rétrocommissions» revenant vers des «personnalités politiques ou non politiques», dans deux contrats d'armement datant de 1994, l'un portant sur des ventes de sous-marins au Pakistan, l'autre de frégates à l'Arabie saoudite.
Les commissions, légales jusqu'à leur interdiction par l'Ocde en 2000, étaient dans ces contrats, versées aux intermédiaires facilitant leur signature. Il pouvait arriver qu'une rétrocommission, illégale, soit prélevée au profit de responsables du pays ayant remporté le contrat. M. de Villepin, qui a demandé à être rapidement entendu par la justice, n'a pas cité de noms, mais la justice s'interroge sur un financement illégal de la campagne présidentielle en 1995 du Premier ministre d'alors, Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole et ministre du Budget. Edouard Balladur, soutenu par Nicolas Sarkozy, avait été alors battu au premier tour par son ex-mentor, Jacques Chirac, dans une bataille fratricide qui allait laisser des traces profondes. A l'époque, Nicolas Sarkozy entamait une longue traversée du désert, alors que Dominique de Villepin, fidèle chiraquien, devenait secrétaire général de l'Elysée. La haine entre les deux hommes se cristallise à ce moment-là. Dès son élection, Jacques Chirac décidait de stopper le versement de commissions afin d'interrompre d'éventuelles rétrocommissions au profit du camp d'Edouard Balladur, qui, lui, a toujours démenti tout financement illicite de sa campagne.
La justice se demande si l'arrêt du versement de ces commissions n'a pas provoqué en représailles un attentat à Karachi en 2002, qui a coûté la vie à 11 Français de la direction des constructions navales. C'est la thèse des représentants des familles des victimes pour qui «on sent de la panique au plus haut niveau de l'Etat», après les déclarations de Dominique de Villepin.
La réplique de l'Elysée aux déclarations de Dominique de Villepin a été en tout cas virulente. Son secrétaire général, Claude Guéant, a parlé de «rumeur malveillante» sur le financement d'Edouard Balladur et Nicolas Sarkozy a dénoncé samedi «des commentaires politiciens qui ne sont vraiment pas à la hauteur de la douleur des familles». La guerre est donc ouverte entre les ténors de la droite française, en attendant ce que l'enquête que mène la justice va donner.


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