Echéance n La mise en service commerciale de la première ligne du métro d'Alger est prévue pour fin octobre 2011, a annoncé, hier, mercredi, le ministre des Transports. Le parachèvement des essais dynamiques relatifs au projet est programmé «à compter de la deuxième moitié de mars prochain» en parallèle «à la poursuite de la préparation de l'exploitation par la société RATP-El Djazaïr», selon le planning de mise en service du métro d'Alger remis à l'APS par Amar Tou, en marge de la cérémonie de clôture de la session d'automne de l'Assemblée populaire nationale (APN). Les essais à vide et la marche à blanc, c'est-à-dire la mise en marche du métro sans passagers, sont prévus pour septembre et octobre prochains, alors que «la réception provisoire du projet et sa mise en service commerciale devrait se faire vers la fin octobre 2011», précise le document. Le ministre a, en outre, assuré que «toutes les relations essentielles entre le maître d'ouvrage et les groupements de réalisation (en matière de certains aspects de sécurité) ont été assainies et tous les points en suspens levés». Tou avait annoncé en août 2010 que la première ligne du métro d'Alger sera opérationnelle après la résolution de «certains aspects» de sécurité liés à son exploitation. Il s'agissait, dans ce sens, d'introduire de nouvelles normes de sécurité adoptées suite à l'incendie du tunnel du Mont-Blanc (France) intervenu en 2005, soit postérieurement à la conclusion du contrat du système intégral du métro d'Alger. Cette actualisation des normes a été opérée pour garantir à ce métro une sécurité maximale, selon le ministère des Transports. D'une longueur initiale de 9,5 km, le projet du métro d'Alger devra desservir, sur dix stations, les communes de Bachdjarah, El-Magharia, Hussein Dey, Sidi M'hamed et Alger-Centre. La réalisation de ce projet avait été décidée dans les débuts des années 80, mais sa mise en œuvre avait été suspendue, voire totalement mise à l'arrêt par la suite faute de ressources financières, avant d'être relancée à la faveur des programmes d'investissements publics engagés par les pouvoirs publics dans le cadre du Plan de soutien à la relance économique 2000-2005 et du Plan complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009. Ce projet aurait coûté 90 milliards de dinars sans inclure les travaux d'extension dont une bonne partie a été déjà engagée. Son exploitation sera assurée par la société RATP-El Djazaïr, créée dans le cadre d'un partenariat conclu fin 2007 entre l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) et l'opérateur français, Régie autonome des transports parisiens (RATP). En outre, le ministre a reconnu que la mise en service du premier tronçon du tramway d'Alger, initialement prévue en avril prochain, pourrait être décalée de quelques jours «en raison de travaux de réparation opérés suite aux dégâts occasionnés par les évènements de janvier dernier». «Ce sera (le retard) moins de 30 jours supplémentaires», a-t-il assuré dans une déclaration à la presse. Le premier tronçon du tramway d'Alger reliant Bordj El-Kiffan à Bab Ezzouar (est d'Alger) sur 7,4 km, sera mis en exploitation commerciale au début du mois d'avril 2011, avait annoncé le ministre fin décembre.