Une annonce sans surprise du ministre des Transports, Amar Tou qui a reconnu que la mise en service du premier tronçon du tramway d'Alger, initialement prévue en avril prochain, pourrait être décalée de quelques jours «en raison de travaux de réparation opérés suite aux dégâts occasionnés par les événements de janvier dernier». «Ce sera (le retard) moins de 30 jours supplémentaires», a-t-il assuré dans une déclaration à la presse en marge de la clôture de la cession de l'APN, hier. Le premier tronçon du tramway d'Alger reliant Bordj El Kiffan à Bab Ezzouar (est d'Alger) sur 7,4 km, sera mis en exploitation commerciale au début du mois d'avril 2011, avait annoncé le ministre, fin décembre. Au sujet du métro d'Alger, le ministre a affirmé que la mise en service commerciale de la première ligne du métro d'Alger est prévue pour fin octobre 2011, a annoncé hier, le ministre des Transports, Amar Tou. Les essais à vide et la marche à blanc, c'est-à-dire la mise en marche du métro sans passagers, sont prévus pour septembre et octobre prochains, alors que «la réception provisoire du projet et sa mise en service commerciale devraient se faire vers la fin octobre 2011», précise le ministre qui a, en outre, assuré que «toutes les relations essentielles entre le maître d'ouvrage et les groupements de réalisation (en matière de certains aspects de sécurité) ont été assainies et tous les points en suspens levés». M.Tou avait annoncé, en août 2010, que la première ligne du métro d'Alger serait opérationnelle après la résolution de «certains aspects» de sécurité liés à son exploitation. Il s'agissait, dans ce sens, d'introduire de nouvelles normes de sécurité adoptées suite à l'incendie du tunnel du Mont-Blanc (France) survenu en 2005, soit postérieurement à la conclusion du contrat du système intégral du métro d'Alger. Cette actualisation des normes a été opérée pour garantir à ce métro une sécurité maximale, selon le ministère des Transports. D'une longueur initiale de 9,5 km, le projet du métro d'Alger devra desservir, sur dix stations, les communes de Bachdjarah, El Maqaria, Hussein Dey, Sidi M'hamed et Alger-Centre. Ce projet aurait coûté 90 milliards de dinars sans inclure les travaux d'extension dont une bonne partie a été déjà engagée.