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Histoires vraies
Des aveux spontanés (2e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 02 - 2011

Résumé de la 1re partie n Le capitaine des carabiniers mène des recherches intensives pour tenter de retrouver Pamela Bruardi. En vain...
C'est tout, et c'est fort peu après un mois d'enquête. Trois mille personnes participent à l'enterrement de Pamela. Toute sa classe, de l'école professionnelle de coiffure, les scouts, les membres des sociétés religieuses et sportives auxquelles elle avait appartenu... Seule, sa mère est absente : le chagrin l'a conduite à l'hôpital.
Pendant six mois encore, la police tâtonne, et chacun pense déjà que le dossier de Pamela va échouer parmi les affaires non élucidées. Soudain, dans la soirée du 14 février 1939, un jeune homme élégant, joli garçon, large front bombé, yeux noirs un peu enfoncés sous les orbites mais vifs et brillants d'intelligence, entre dans le commissariat. ,
Ce coup de théâtre que la police n'attendait plus, il eût mieux valu pour elle et pour la justice italienne qu'il n'arrivât jamais.
La voix du visiteur est claire et nette :
«Je voudrais parler au commissaire Tarvini.
— C'est à quel sujet ? demande le carabinier de service qui s'acharnait après sa cafetière en prévision d'une longue nuit.
— Je connais l'assassin de Pamela Bruardi.»
Stupeur du carabinier qui, d'abord, dévisage le jeune homme et réplique enfin d'un air goguenard :
«C'est intéressant... Vous êtes sûr de ne pas vous tromper ?
— Oui... Je suis sûr.
— Vous savez, on ne dérange pas le commissaire comme cela... Il me serait plus facile de vous faire recevoir si vous me donniez plus de détails. Par exemple, le nom du coupable.»
Le jeune homme hésite quelques instants, tandis que le carabinier lisse sa moustache et l'observe d'un œil torve. Enfin, il se décide :
«Le coupable, c'est moi.»
Cette fois, sur le visage du carabinier, le sourire goguenard s'efface :
«Vous voulez dire que c'est vous qui avez assas-siné la jeune fille ?
— C'est moi.»
Déjà la main du carabinier a décroché le téléphone pour prévenir le commissaire, et, quelques secondes plus tard, ce dernier voit s'ouvrir la porte de son bureau sur un jeune homme qui s'avance et s'incline légèrement avec politesse, pour dire :
«Bonjour, monsieur le Commissaire.»
Le policier se lève instinctivement pour pencher la tête à droite et à gauche comme s'il s'attendait à voir quelqu'un d'autre dans le couloir. Mais il n'y a personne, sinon le carabinier qui a conduit ce jeune homme jusqu'à lui.
Au comble de l'étonnement, presque gêné, il demande alors :
«C'est vous qui ?...
— Oui, c'est moi qui ai tué Pamela Bruardi.
— Ah !...Ah !...»
Par cette exclamation, le commissaire tient sans doute à exprimer son incrédulité. Ce jeune homme élégant, présentant bien, intelligent et poli, n'a rien d'un assassin. Des aveux spontanés six mois après un crime, c'est-à-dire au moment où l'affaire risque d'être classée, c'est rare, extrêmement rare, et pour tout dire suspect. Enfin, il est bien connu que ce genre d'aveux est généralement le fait de déséquilibrés en mal de publicité.
«Bien ! Si vous avez tué Pamela, nous avons des tas de choses à nous dire, jeune homme. Alors, commencez par vous asseoir et par me donner votre nom et votre âge.
— Pietro Catello, vingt-quatre ans...
— Maintenant, dites-moi pourquoi vous l'avez tuée. (A suivre...)


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