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Histoires vraies
Des aveux spontanés (1re partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 05 - 2007

La disparition d'une grande et solide jeune fille de seize ans, brune, très sportive et ravissante, répondant au nom de Pamela Bruardi, paraît au début parfaitement banale, mais il ne faut souhaiter à aucune police au monde, et à la justice d'aucun pays, de connaître une affaire semblable.
La famille de Pamela, ne la voyant pas au dîner, est partie à sa recherche. Ils sont six : le père, la mère, la sœur et les trois garçons qui ne jouent dans cette aventure qu'un rôle tout fait mineur. Ne l'ayant point retrouvée et déjà fous d'inquiétude, les parents préviennent la police.
Dès qu'il est saisi de l'affaire, le commissaire Tarvini, un petit bonhomme myope et ventru, interroge la sœur de Pamela. Elle aussi, brune et jolie, doit peut-être la vie sauve à ce qu'elle est de deux ans plus jeune et plus fragile :
«Nous revenions de la piscine, explique-t-elle nous avions peur d'être en retard pour le dîner. Pamela a voulu passer par le bois de San Mateo. Moi j'ai préféré suivre le chemin du bord de mer.
— Pourquoi ?
— Parce qu'il est beaucoup plus fréquenté. Je n'aime pas traverser le bois de San Mateo. ?a grimpe tout le temps. Il faut sauter par-dessus les fossés. Il y fait très sombre et c'est désert.
— Comment était vêtue votre sœur ?
— Elle avait une jupe bleue et un pull-over rouge avec des rayures blanches ; peut-être aussi avait-elle son foulard.»
A part cette déclaration, impossible d'obtenir le moindre témoignage, le moindre indice, le moindre signalement : on n'a pas vu Pamela sur la route s'éloignant de la ville. Elle n'a pas pris l'autobus. On peut faire confiance à l'employé de la petite gare : il est seul le soir, et il aurait remarqué une si jolie fille. D'ailleurs, le soir de cette disparition, aucun train de voyageurs ne devait passer. Malgré l'air réprobateur des parents et des amis de la disparue, le commissaire Tarvini fait visiter toutes les chambres de tous les hôtels sans résultat. Rien non plus dans la villa occupée par l'organisation de scouts dont fait partie Pamela.
Au petit matin, nouvelle battue organisée cette fois par une trentaine de carabiniers qui arpentent le bois de San Mateo sans rien découvrir : ce qui fait dire au commissaire Tarvini :
«Ce n'est pas une disparition, c'est une évaporation !»
Il va falloir près de trois semaines pour que l'équipe de girI-scouts, à laquelle appartenait Pamela, découvre son cadavre. Juste après la sortie du bois de San Mateo, quelques mètres après la limite où se sont arrêtées les battues. A côté du corps allongé, déjà en partie recouvert par les ronces, son couteau de scout est planté dans le soI. Son sac de raphia tombé à côté d'elle ne semble pas avoir été fouillé.
Le commissaire Tarvini et le capitaine des carabiniers ne peuvent relever aucun indice. Il est impossible, même, de déterminer de façon formelle la cause du décès. Il faut admettre que Pamela a été étranglée, peut-être avec son propre foulard. L'hypothèse qui vient à l'esprit est évidemment celle d'un crime sexuel, mais, après examen superficiel du cadavre et de ses vêtements, cela n'apparaît pas tellement évident et s'avère tout à fait improbable après l'autopsie.
Le capitaine des carabiniers mène des recherches intensives, sans aucun succès. Un seul témoin : une femme qui prétend avoir vu un certain soir, hélas ! elle ne se rappelle plus exactement lequel un jeune homme et une jeune fille parcourant le petit bois de San Mateo, ce qui lui avait paru bizarre.
«Je me demande bien pourquoi tu trouves cela bizarre, lui aurait dit son mari. J'ai souvent vu des amoureux dans ce coin-là.» (à suivre...)


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