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Histoires vraies
«Tu vas voir c'est amusant» (5e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 09 - 07 - 2007

Résumé de la 4e partie n Le témoignage de Pamela sur la façon de procéder de Krystie bouleverse le policier qui a des difficultés à croire qu'une gamine aussi jolie puisse…tuer.
Tandis qu'ils s'enfuyaient, Krystie a jeté le petit garçon de trois ans à terre, elle s'est agenouillée et a serré ses mains autour de son cou. Enfin, elle a relevé la tête et dit à Pamela : «Tiens, continue, moi je n'en peux plus.»
Pamela affirme qu'elle a pris alors ses jambes à son cou, ne voulant pas faire de mal à Peter qu'elle aimait beaucoup.
Elle précise :
«Lorsque je suis partie, je suis sûre qu'il vivait encore et j'ai cru qu'elle allait le laisser.»
Puis elle est rentrée chez elle, mais Krystie est revenue la chercher avec le chien de Peter :
«Viens avec moi, tu vas voir, c'est une surprise.»
Elle la conduisit ainsi auprès de l'enfant dont les lèvres étaient bleues et qui était mort. Avec une lame de rasoir qu'elle avait apportée, elle a coupé quelques cheveux au cadavre et a tracé sur son ventre un K et un P pour Krystie et Pamela.
«C'est tout ? demande enfin le policier qui interroge Pamela.
Oui. Je me suis enfuie, mais une heure plus tard Krystie m'a obligée encore à retourner près de Peter
— Et puis ?...
Le lendemain, heureusement, je suis partie en colonie de vacances.»
Noël 1969 est proche : dans la salle des assises de NewcastIe résonne la voix pure d'une fillette de onze ans qui dit poliment, pleine de respect :
«Je remercie les jurés de leur verdict.»
Au moment où Pamela Collins, lavée de l'accusation de meurtre, se lève pour suivre le policier qui lui rend sa liberté, à ses côtés, sur le banc des accusés, Krystie James, onze ans, qui fut sa meilleure amie, d'un geste rapide, rejette ses cheveux en arrière et lui crie :
«Pamela, je te hais !»
Puis l'avocat de Krystie, encore ému de la sentence qui vient d'être prononcée contre elle, la voit se retourner pour lui demander ironiquement en croisant les bras :
«Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?»
Le verdict est : «Coupable de meurtre avec préméditation.» Mais que faire de Krystie ?
C'est évidemment la question que se pose toute l'Angleterre. Sur la suggestion des psychiatres, Krystie James, onze ans, vient d'être jugée comme une adulte responsable et non comme une enfant incapable de comprendre la conséquence de ses actes. Bien qu'elle ait toujours nié, pas un Anglais ne doutera jamais de sa culpabilité. Comme on ne veut pas d'elle dans les maisons de rééducation, force est de l'emprisonner avec les criminelles adultes. Et les Anglais s'empressent d'oublier la plus jeune criminelle d'Angleterre. Ainsi jusqu'au mois de mai 1972 où elle se rappelle à leur bon souvenir en s'évadant. Sa cavale ne dure que trois jours. Selon la presse anglaise, elle les passe avec l'homme qui l'avait prise en auto-stop. Ce sera sa première histoire d'amour. Deux ans plus tard, en mai 1974, la voici libérée. Elle a maintenant vingt-deux ans, et les autorités judiciaires estiment qu'elle est en mesure de reprendre sa place dans la société. En prison, elle a étudié et passé des examens. Devenue une ravissante jeune femme au minois de chatte et aux yeux bleus elle fait toujours montre d'une forte personnalité.
«Je n'ai pas peur d'affronter le monde, dit-elle. Je ne changerai pas de nom. Il faudra que l'on m'accepte comme je suis, avec mon identité et mon passé.»
Défiant l'opinion, elle décidera de rentrer vivre dans sa ville natale, à l'endroit même où les passants jetaient des pierres contre la maison familiale.


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