Le Real Madrid grâce à sa victoire hier soir sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone a repris deux points au FC Barcelone, qui après 16 victoires d'affilée a été tenu en échec à Gijon (1-1). Le FC Barcelone a dû se contenter d'un nul à l'extérieur face au Sporting Gijon (1-1). Les joueurs de Guardiola ont même longtemps été menés au score avant d'égaliser par Villa, d'un très joli lob. «Nous ne sommes pas invincibles», a commenté l'entraîneur catalan. En revanche, le Real Madrid en a profité pour revenir à cinq points après son succès sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone (1-0). Réduits à 10 dès la 2e minute après l'exclusion de Casillas, les Madrilènes se sont imposés grâce à un but de leur latéral gauche Marcelo. Très loin des deux intouchables leaders, Valence, qui s'est imposé 2-1 sur la pelouse de l'Atletico Madrid, s'est emparé de la troisième place aux dépens de Villarreal (4e), battu 1-0 par La Corogne. Xavi : «J'aime que la technique soit supérieure au physique» Au cours d'un long entretien accordé au Guardian, Xavi s'est porté en défenseur du beau jeu pratiqué par son équipe du FC Barcelone : «J'aime le fait que le talent, la capacité technique, soit maintenant une valeur supérieure à la condition physique. Je suis content que cela soit une priorité, si ça ne l'était pas, le spectacle ne serait pas le même. On joue au football pour gagner mais notre satisfaction est double. D'autres équipes gagnent et en sont heureuse, mais ce n'est pas la même chose. L'identité fait défaut.» Pour le champion du monde espagnol, l'identité, le style de jeu vont de pair avec les victoires. Sa grande fierté est que le Barça et la sélection espagnole aient su remporter tous les trophées possibles grâce à cette philosophie prônée par son mentor, Yohann Cruijff. Désormais, celui qui reconnaît avoir le Mancunien, Paul Scholes, pour modèle, se satisfait de voir le football évoluer vers une identité de jeu se rapprochant de celle de la formation catalane : «Je suis content car, il y a six ans, les joueurs comme moi étaient en voie de disparition. Ce n'était que : deux mètres de haut, puissants, des passes en retrait, des seconds ballons, au rebond... mais maintenant je vois Arsenal et Villareal jouer comme nous», confie-t-il au média britannique. Arsenal justement, là où évolue Cesc Fabregas, l'un des joueurs les plus convoités et qui agitera le prochain mercato. Formé à Barcelone, il rêve d'un retour en Catalogne un jour. Une volonté que Xavi comprend parfaitement : «Si j'avais joué dans un autre club, j'aurais continué à penser à Barcelone. Le lien est très fort. Il lui arrive la même chose. Mais maintenant, il y a un problème : il est cher. Mais je pense qu'un joueur finit toujours par jouer où il veut. Il doit finir par revenir ici.» Avant que cela n'arrive, les deux hommes auront l'occasion de se croiser mercredi, en Ligue des champions lors du match Arsenal-FC Barcelone. La Casa Blanca veut revenir à la charge pour Maicon Florentino Pérez aime les attaquants, ce n'est un secret pour personne. Que ce soit à l'époque des Galactiques ou aujourd'hui, l'homme fort du Real Madrid n'a jamais hésité à sortir le chéquier pour enrôler un maximum de joueurs à vocation offensive. Zinédine Zidane, Luis Figo, Ronaldo, Cristiano Ronaldo, Kakà ou bien encore Michael Owen... Autant de milieux offensifs ou de buteurs ayant rejoint les Merengues sous l'ère Pérez. Oui mais voilà, avec l'arrivée de José Mourinho l'été dernier, la Casa Blanca pourrait bien se décider à changer de philosophie. Le technicien lusitanien, adepte du jeu défensif, pourrait en effet amener un nouveau souffle aux Madrilènes. En effet, à en croire Marca, le Real Madrid songerait à revenir à la charge sur le dossier Maicon. L'été dernier, les Merengues avaient déjà tenté leur chance avec l'international auriverde mais avaient buté face à l'intransigeance de la direction de l'Inter Milan. Si la Casa Blanca était prête à débourser 22 millions d'euros, les Nerazzurri en réclamaient 30. Un écart qui avait coupé court aux négociations. Oui mais voilà, Florentino Pérez n'est pas homme à se montrer vaincu. Du coup, Marca précise que le départ plus que probable de Pepe l'été prochain pourrait favoriser l'arrivée de Maicon. En effet, Sergio Ramos devrait retrouver une place dans l'axe central, laissant la place de latéral droit vacante. Et alors que Mourinho voudrait favoriser le départ de Pepe pour l'Inter pour déboucher sur une arrivée de Maicon dans la capitale espagnole. Arsenal réclame 65 millions d'euros pour Fabregas Le dossier Cesc Fabregas sera sans conteste, l'un des plus brûlants du prochain mercato de l'été. Arsenal a donc pris ses dispositions. Selon Marca, il faudra débourser 65 millions d'euros pour s'attacher les services du milieu de terrain espagnol. D'autre part, les Gunners exigeraient que cette somme soit payée en une seule fois. Le FC Barcelone risque donc d'avoir du mal à faire revenir son joyau en Catalogne. Arsène Wenger a également fait savoir qu'il refusait que d'autres joueurs soient inclus dans la transaction comme cela avait été évoqué à propos d'une possible offre du Real Madrid. Par ailleurs, le Real Madrid a démenti la rumeur d'une éventuelle offre de 60 millions d'euros incluant Karim Benzema pour recruter le capitaine des Gunners. «Tout cela est faux», a expliqué l'un des dirigeants du club à L'Equipe. «A aucun moment nous n'avons proposé quoi que ce soit aux responsables d'Arsenal, a-t-il ajouté. Je peux donc affirmer que Fabregas ne viendra pas au Real et que Benzema ne nous quittera pas non plus.» Cesc Fabregas attise également l'intérêt de Roman Abramovitch qui souhaiterait le faire venir à Chelsea. Gerrard : «J'ai eu le cœur brisé en voyant partir Torres» Fernando Torres a récemment quitté les Reds pour signer à Chelsea pour 58 millions d'euros – un record en Angleterre. Un transfert qui a provoqué la colère et la tristesse chez les supporters de Liverpool. Mais pas seulement. L'emblématique capitaine de Liverpool, Steven Gerrard, a également souffert de ce départ inattendu. Dans les colonnes du Daily Mails, il révèle avoir eu le cœur brisé après le départ de son ancien coéquipier. «J'ai eu le cœur brisé», a-t-il confié avec émotion. «J'étais absolument dégoûté. Mais je l'ai aussi appelé après son départ. Il n'y avait pas de rancœur. J'ai bâti une relation avec Fernando et je suis devenu son ami. Il a inscrit quelques buts fantastiques, ici, et j'ai des souvenirs inoubliables. J'ai adoré joué avec lui. Donc je ne peux pas passer d'un extrême à l'autre et lui en vouloir et commencer à le critiquer. Mais il comprendra également ce que je ressens. Fernando est une personne intelligente et il comprendra pourquoi les supporters de Liverpool sont en colère.» Mancini appréhende un départ de Tevez Roberto Mancini, le manager italien de Man City, a été incapable d'assurer aux journalistes anglais que Tevez sera encore Citizen la saison prochaine. En décembre dernier, Carlos Tevez s'était rebellé contre ses responsables dans l'espoir d'obtenir un bon de sortie, avant de revenir à de meilleurs sentiments. L'international argentin a même juré fidélité ensuite aux supporters de City. Néanmoins, du côté des Eastlands, l'on ne sait pas encore s'il sera encore au club la saison prochaine. «Il finira la saison avec nous, ça c'est sûr, mais pour celle d'après, je ne peux pas me prononcer. On verra», a déclaré Roberto Mancini, son manager, à The Telegraph. Tevez (27 ans) occupe actuellement la 2e place au classement des buteurs avec un total de 18 buts marqués en 24 matches joués. Wenger cible deux prodiges espagnols S'il y a bien un club qui aime enrôler de jeunes cracks, c'est Arsenal. Véritable marque de fabrique des Gunners, cette politique de recrutement fait le bonheur d'Arsène Wenger. A en croire Marca, c'est en Espagne que les superviseurs londoniens ont eu non pas un mais deux coups de cœur. En effet, selon la publication ibérique, Arsenal aurait un faible pour Sergio Canales. Grand espoir du football de l'autre côté des Pyrénées, le milieu offensif ne parvient pas à se faire une place au sein de l'effectif pléthorique du Real Madrid. Devant faire face à la concurrence de Kakà, Özil, Di Maria et consorts, l'ancien du Racing Santander pourrait donc plier bagages dès cet été. Proposé aux Gunners cet hiver, le maître à jouer pourrait finalement prendre l'avion en direction de Londres d'ici à quelques mois. Et si la piste menant à Canales semble accessible pour les Gunners, l'autre cible d'Arsenal pourrait être plus difficile à convaincre. En effet, toujours selon Marca, les hommes d'Arsène Wenger lorgneraient également sur Daniel Parejo. Aujourd'hui à Getafe, le milieu de terrain fait la pluie et le beau temps dans son club. Le joueur aurait séduit José Mourinho, qui voudrait faire exercer l'option de rachat négociée par les Merengues (le joueur ayant été formé à Madrid). La rumeur envoyant Parejo à Londres est-elle donc d'ores et déjà tuée dans l'œuf ? West Ham sera domicilié au Stade olympique de Londres L'actuelle lanterne rouge de Premier League dans un stade de 60 000 places ! Les supporters de West Ham peuvent se réjouir, d'ici quatre ans, ils acclameront leur équipe dans une enceinte dernier cri. En effet, West Ham était en concurrence avec un autre club londonien, Tottenham, pour le déménagement dans le Stade olympique de Londres, construit spécialement pour les JO 2012. La société Olympic Park Legacy Company, chargée de l'avenir de l'enceinte londonienne pour les vingt prochaines années, a confirmé que l'offre de West Ham avait été privilégiée à celle des Spurs. La proposition des Hammers est, en effet, la seule à remplir les cinq critères requis par la société propriétaire pour l'obtention du stade : la valeur financière de l'offre, la capacité de livraison, la capacité de rouvrir l'enceinte le plus rapidement possible après les JO, la souplesse d'utilisation de l'enceinte pour le sport de haut niveau, le public, les écoles et la capacité de pérenniser le bâtiment en tant qu'«élément physique distinctif». Le club de West Ham devrait quitter son stade actuel d'Upton Park au début de l'exercice 2014/2015 après avoir déboursé près de 95 millions de livres (112 millions d'euros) pour ajouter un toit à sa future enceinte, des chambres, des toilettes et d'autres installations.