Après le 5-2 à San Siro, Schalke 04 s'est, de nouveau, imposé face à l'Inter Milan à Gelsenkirchen (2-1). Après un premier quart d'heure de jeu plutôt à l'avantage des Nerazzurri, les Allemands se montraient les premiers dangereux par l'intermédiaire de Raúl, mais sa tête était bien captée par Julio Cesar. Par la suite, les Italiens dominaient les débats mais sans parvenir à inquiéter réellement leur adversaire, à l'image d'Eto'o, qui a très souvent buté sur la défense allemande, même si Stankovic, d'une magnifique frappe des 25 mètres, obligeait Neuer à détourner superbement en corner. Juste avant la pause, Raúl, bien lancé en profondeur, se jouait facilement de Julio Cesar et ouvrait le score (45'). Les Milanais égalisaient peu après le retour des vestiaires. Sur corner, Lucio déviait de la tête. La défense allemande ne parvenait pas à se dégager et Thiago Motta était là pour pousser le ballon au fond des filets (49'). Mais en fin de match, Raúl, encore lui, servait parfaitement Höwedes qui crucifiait Julio Cesar, de nouveau abandonné par sa défense (81'). Rangnick très fier de ses joueurs «Cette équipe a livré deux matchs extraordinaires contre l'Inter. Quand on ne laisse au champion d'Europe en titre que deux occasions de buts comme ce soir, on sait qu'on a bien travaillé. Tout le monde s'est battu et a donné le meilleur de soi. L'équipe a été récompensée de son engagement par la victoire, c'est une soirée hors du commun, les joueurs peuvent être fiers d'eux. Mais contre Manchester United, nous serons aussi clairement outsiders, ce n'est même pas la peine d'en discuter.» Leonardo : «J'y croyais vraiment» «Je tiens à féliciter Schalke 04 qui atteint ce stade de la compétition pour la première fois de son histoire. Je félicite aussi Raul, un joueur extraordinaire, un exemple pour tous. Pour ce match, je crois que l'équipe y croyait et elle a tout essayé, mais elle n'a jamais réussi à emballer le match. Avec le recul, on peut dire que le match aller nous a condamnés. Je pensais qu'avec une série de circonstances en notre faveur, cela pouvait nous sourire, mais il n'y a jamais eu de circonstances favorables pour nous. Schalke 04 a marqué sur sa première occasion à la 45e minute de jeu. Après, cela devenait difficile pour nous.» Metzelder : «Historique» «C'est un jour historique pour le club. Nous avons joué deux matchs épatants et nous pouvons être fiers. Nous nous sentions confiant et nous voulions nous qualifier. Nous avons essayé de remporter ce match pour nos fans et nous avons tout fait pour battre l'Inter. Raul n'a pas terminé sa première saison ici et c'est déjà une légende à Gelsenkirchen. Les gens apprécient sa manière de jouer. Il ne marque pas seulement des buts, mais se bat. Raul est Monsieur Ligue des champions.» Tottenham 0 - Real Madrid 1 Les Madrilènes confirment Le Real Madrid, déjà vainqueur 4-0 à l'aller, s'est imposé 1-0 face à Tottenham dans un White Hart Lane à l'ambiance extraordinaire. Les Madrilènes débutaient très bien cette partie, débutée tambour battant. D'entrée, Özil se montrait dangereux, mais Gomes remportait son duel face à l'Allemand. Dans la foulée, Bâle centrait fort devant le but madrilène et Casillas dégageait tant bien que mal. Par la suite, le Gallois, intenable ce soir, affolait très souvent la défense madrilène mais sans permettre toutefois à sa formation d'ouvrir le score. Juste avant la pause, Gomes devait même s'employer avec la manière sur une bonne tête de Sergio Ramos. Après la pause, Cristiano Ronaldo ruinait les derniers espoirs des Spurs en ouvrant le score d'une frappe lointaine, bien aidé par Gomes, auteur d'une grossière erreur sur ce coup (50'). Un peu plus tard, le Brésilien se montrait de nouveau très fébrile sur un ballon enroulé de Kaká. Ce n'était décidément pas sa soirée. Mourinho : «4-0 était une bonne différence» «Je pense que j'ai eu raison d'aligner une bonne équipe, parce que même avec cette équipe sérieuse, Tottenham a obtenu quelques occasions. Bien sûr, le 4-0 représentait une bonne différence, mais s'ils avaient marqué en première période, avec cet incroyable public et cette équipe, cela aurait été plus difficile. Puis il y a eu le but de Cristiano et tout était plié.» Redknapp : «Revenir l'année prochaine» «Nous allons essayer de nous qualifier pour la prochaine, mais ça va être dur. Notre but est de finir devant Manchester City et Chelsea (en Championnat). Ce n'est pas bon de la jouer une fois et de ne plus y être l'année d'après. Il faut que nous nous améliorions pour y parvenir. On a vu que nous avons des joueurs qui peuvent évoluer à ce niveau. Il faut juste apporter quelques ajustements à l'équipe, comme le font Arsenal, Chelsea ou Manchester United.» Bâle : «Le Real mérite de passer» «Ils étaient la meilleure équipe sur l'ensemble des deux matches et ils ont mérité de passer. La Ligue des champions a été fantastique, pas seulement pour moi mais pour tout le monde. Personne ne nous voyait aller si loin. Nous avons encore toutes nos chances de nous qualifier pour la saison prochaine. Nous ne sommes qu'à trois points de Manchester City avec un match en plus à jouer.» Carvalho suspendu, Pepe O.K. Le Real Madrid perd un défenseur central et en récupère un autre pour la demi-finale aller de Ligue des champions contre Barcelone (27 avril). Averti en première période contre Tottenham, lors de la victoire (1-0) du Real Madrid en quart de finale retour de Ligue des champions, mercredi soir à White Hart Lane, le défenseur portugais, Ricardo Carvalho, sera suspendu pour la demi-finale aller contre le FC Barcelone le mercredi 27 avril au Bernabeu. Jose Mourinho pourra en revanche aligner Pepe qui a purgé son match de suspension contre les Anglais. Par précaution, l'entraîneur madrilène a remplacé en deuxième période deux autres joueurs menacés de suspension en cas de nouveau carton jaune : Sergio Ramos et Christiano Ronaldo. C1, Liga, Coupe du Roi Quatre Real-Barça en moins d'un mois Sans surprise, le Real Madrid a rejoint le dernier carré de la Ligue des champions en battant Tottenham (1-0) à Londres, hier mercredi. C'est désormais le FC Barcelone qui attend les protégés de Mourinho en demi. Ce n'est pas fini puisqu'il y aura quatre matches entre les deux équipes en moins d'un mois : Le sommet de la Liga, comptant pour la 32e journée, se jouera le samedi 16 avril. Les deux géants du football espagnol se retrouveront quatre jours plus tard (le 20 avril) à Valence pour disputer la finale de la Copa del Rey. Et pour finir, les deux rivaux devraient s'affronter en demi-finales de la Ligue des champions (aller les 26/27 avril, retour 3-4 mai). Pour la première fois depuis la saison 2002-2003, les Madrilènes accèdent aux demi-finales de la plus prestigieuse Coupe d'Europe. Alors éliminé par la Juventus Turin (2-1, 1-3), le club de la capitale espagnole retrouvera cette fois-ci le FC Barcelone, dès le 26 avril à Madrid (retour le 4 mai), pour une double confrontation qui s'annonce d'ores et déjà mémorable. A signaler que l'autre demi-finale de la Ligue des champions opposera Schalke 04 à Manchester United. Une affiche qui passe presque inaperçue. Mourinho allume déjà les débats Fidèle à sa réputation, José Mourinho a déjà commencé le «combat médiatique» avant ces quatre Clasicos : «Nos joueurs n'ont pas forcé un carton jaune lors de l'aller des quarts pour être suspendus au retour, comme Iniesta. Si on avait fait ça, on aurait été sanctionnés par l'UEFA. Les autres peuvent le faire... Du coup, Carvalho sera absent face au Barça ! La clé des matches face à eux, ce sera de ne pas avoir d'expulsé. Mais comme on en a, à chaque fois, pour je ne sais quelle raison. Maintenant, on verra ce qui va se passer. Nous avons l'ambition de battre Barcelone. La demi-finale, c'est la demi-finale, tout peut se passer. Nous avons deux matchs face à eux avant cette demie et on n'a pas le temps de penser.» Guardiola : «Quatre clasicos, un cadeau» C'est désormais le Real Madrid qui se présente sur la route du Barça : «On peut se faire éliminer, mais si on se fait éliminer contre une grande équipe comme le Real Madrid, nous les applaudirons. Mais nous acceptons le défi de les affronter. Nous allons affronter un adversaire ‘'fortissime''. Je prends les matches qui arrivent contre le Real comme un cadeau.»