Lors d'une conférence organisée à l'occasion du coup d'envoi du mois du patrimoine célébré cette année sous le thème : «Patrimoine culturel et société de proximité», les participants à une table ronde, hier, ont précisé que ce mois verra l'ouverture d'espaces à la société civile pour que celle-ci puisse participer à la mise en place d'«une stratégie nationale du patrimoine culturel». A cette occasion, Mourad Batrouni, directeur de la protection juridique et de la valorisation du patrimoine au ministère de la Culture, a indiqué que l'adoption d'une méthode pédagogique pour la préservation du patrimoine culturel est à même de développer et de renforcer la cohésion entre les associations, les experts et les autorités publiques. De son côté, Aït Aoudia Lounis, président de l'association Arezki-Louni pour la sauvegarde de la Casbah, a souligné la nécessité d'inculquer aux jeunes la culture de préservation du patrimoine culturel matériel et immatériel ainsi que la formation de cette catégorie en matière de restauration et de réhabilitation et de préservation du patrimoine immatériel. Le président de l'Association des amis de l'Ahaggar, Ali Ben Sebqaq a, quant à lui, indiqué qu'avant de penser à la sauvegarde du patrimoine culturel, il faut d'abord penser à la classification exacte des sites historiques. Le mois du patrimoine culturel qui se poursuivra jusqu'au 18 mai prochain sera consacré aux associations activant dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine en Algérie et ce en réponse à la participation active du citoyen concernant les questions liées à la mémoire, à l'identité et à l'Histoire.