L'OPEP prévoit une croissance de la demande de pétrole en 2025 et en 2026    Le ministre de la Justice tient une réunion avec la Haut-commissaire à la numérisation    Bourse d'Alger : ouverture du capital de la BDL avec 44,2 millions de nouvelles actions mises en vente    Conseil de sécurité: l'Algérie préside une réunion sur "la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne"    Athlétisme/Championnats d'Afrique 2025 (U18 et U20): la ville d'Oran candidate à l'organisation de l'évènement    Foot/Ligue des champions d'Afrique: six des huit clubs qualifiés aux quarts ont déjà remporté le trophée    Chlef: lancement de travaux d'aménagement de monuments historiques et de cimetières de chouhada    Tlemcen: plus de 25 heures de témoignages vivants sur la glorieuse Guerre de libération collectées    Le président de la République reçoit le premier secrétaire national du FFS    Protection civile: réunion du Comité bilatéral mixte algéro-tunisien à El Oued    Conseil de la nation: présentation de la nouvelle loi sur la gestion, le contrôle et l'élimination des déchets    Palestine: les agressions continuent de colons sionistes confirment le caractère raciste de l'occupant    Agrément du nouvel ambassadeur d'Algérie en Libye    Ligue 1 Mobilis: le CRB vise le podium, les "Canaris" pour conforter leur leadership    "Nous n'épargnerons aucun effort pour soulager les énormes souffrances des Palestiniens"    Batna: une délégation de l'APN en mission d'information dans la wilaya    Tous les symboles de la résistance et de la révolution doivent avoir leur juste part dans les œuvres cinématographiques    Derbal pose le bilan 2024 et poste les grandes attentes de l'année 2025    JSK : Mehdi Boudjemaâ signe pour deux ans et demi    Trois défaites, une élimination et des questions    MC Saïda : Omar Belkhira rejoint le club égyptien «Ceramica Cleopatra»    Des clusters pour répondre aux besoins du marché national    Le décryptage… (Partie 1)    Trump commencera à expulser les migrants des Etats-Unis après son investiture    Une bande de cambrioleurs neutralisée    La sécurité routière en période d'intempéries    Des centaines de familles coincées sur les routes de montagne ont été secourues par la Gendarmerie nationale    Le Président sud-coréen a décidé de participer aux sessions de la Cour constitutionnelle    Le soutien à la femme rurale au centre des priorités    Journée nationale de la Commune    Comment faire pour lire plus de livres ?    Le Caftan coLe Caftan constantinoisnstantinois    Conseil de la nation : poursuite des réunions du groupe de travail chargé de l'examen des deux avant-projets de loi relatifs aux partis et aux associations    Caravane de formation sur les opportunités d'investissement et d'entrepreneuriat au profit des jeunes    Comment faire pour lire plus de livres ?    Le ministre présente ses condoléances suite au décès du Moudjahid Mohamed Hadj Hamou,        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Un poète peut-il mourir ?»
Hommage à Tahar Djaout
Publié dans Info Soir le 28 - 05 - 2011

Documentaire n Le film Un poète peut-il mourir ? de Abderrezak Aït Larbi, en hommage au défunt écrivain-journaliste Tahar Djaout, a été projeté, jeudi, à Paris, au Centre culturel algérien.
D'une durée initiale de 80 minutes, l'œuvre, a été réduite à 52 minutes pour des raisons techniques. Elle retrace le cheminement, à la fois bouleversant et bouleversé, de celui qui fut la première victime intellectuelle du terrorisme en Algérie, il y a 18 ans. La projection de jeudi marquait, jour pour jour, l'anniversaire de son assassinat le 26 mai 1993.
Depuis son enfance dans son village natal d'Oulkhou, à Azeffoun (Tizi Ouzou), jusqu'au summum de sa carrière intellectuelle lorsqu'il fut admis dans la cour des Grands des éditions Le Seuil à l'âge de 33 ans, le portrait de feu Djaout est dépeint autant par ses proches que par des critiques littéraires et journalistiques, nationaux et étrangers.
Le romancier Tahar Benjelloun évoque, en décortiquant les premiers essais de Djaout, un poète «révolté», signalant que c'est l'une des caractéristiques essentielles de l'écrivain. «Il n'existe pas de poète gentil», opine-t-il.
L'écrivain Ben Mohamed, parolier de la célèbre chanson Vava Inouva de Idir, reconnaît en Djaout celui qui a pu rendre une «lecture transparente» de la question culturelle en Algérie post-indépendante. Le documentaire retrace, plus loin, le passage de feu Djaout du profil de ciseleur de mots à celui de romancier, puis de journaliste à la plume acerbe. De cette dernière expérience journalistique, ses anciens collègues à Algérie Actualité, Arezki Metref et Abdelkrim Djaad parlent d'un Djaout «plus engagé, rejetant tant le pouvoir que les thèses islamistes», en ce début des années 1990. Ces positions seront affichées dans l'hebdomadaire Ruptures en janvier 1993 et dans l'ouvrage post mortem de Djaout Le dernier été de la raison. Louis Gardel, des éditions Le seuil, évoque un «texte politique très engagé».
Le film prend fin avec l'annonce de la mort de l'aède et les réactions attristées qu'elle a suscitées notamment auprès de sa famille, de ses proches et collègues de travail. Evoquant ses projets, le réalisateur a confié à l'APS que des contacts ont été établis avec la chaîne de télévision algérienne (Entv) en vue d'une prochaine diffusion du film avec un doublage en arabe, l'œuvre étant doublée en tamazight.
Un poète peut-il mourir ? – en tamazight Amedyaz Uryetmetat – est la deuxième œuvre filmique d'Abderrezak Aït Larbi. En 2010, il avait décroché l'Olivier d'Or au festival du film amazigh de Tizi Ouzou avec son portrait Kamel Hamadi, l'art en fréquence, une réalisation également primée au Festival international de Marrakech (Maroc), en novembre dernier.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.