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Equipe nationale/ Raouraoua a défendu «ses» joueurs, il promet un staff de renommée mondiale…
De qui se moque-t-on ?
Publié dans Info Soir le 09 - 06 - 2011

Langue de bois n Comme il fallait s'y attendre, la réunion du Bureau fédéral de la FAF, tenue hier à Sidi Moussa, a accouché d'une souris.
Et Raouraoua continuera son «projet», qui a pourtant montré ses limites, sans être aucunement inquiété. Il a repris le même refrain avec la bénédiction des membres du BF, qui applaudissaient le moindre mot sorti de la bouche de leur président, comme à l'époque de «Thawra ziraïya».
«On efface tout et on recommence», c'est le résumé de cette réunion du Bureau fédéral qu'il faudra tout simplement archiver parmi les autres organisées par la FAF. Au moment où la rue gronde et attend des mesures drastiques pour repartir sur des bases solides et tirer les leçons de la débâcle de Marrakech, les responsables du football national n'arrivent pas à se débarrasser de la médiocrité qui leur colle à la peau.
Le communiqué de la FAF a entamé sa mascarade par une phrase qui revient souvent quand on manque d'arguments pour donner des explications à un échec. «La défaite concédée par notre Equipe nationale a profondément déçu, au même titre que les supporters, le président de la FAF et les membres du Bureau fédéral (les pauvres)», pouvait-on lire. Ceux qui s'attendaient à voir le président de la FAF suivre le chemin de Jean-Pierre Escalettes, l'ex-premier responsable de la FFF, au lendemain de l'affaire de Knysna, ont vite déchanté. Ce dernier n'a pas hésité, un seul instant, à présenter sa démission après ce qui s'est passé en Afrique du Sud avec les joueurs de l'équipe de France et leur piètre prestation au Mondial.
Malheureusement chez nous, nos responsables n'ont pas cette culture de reconnaître une faillite et tout simplement leurs limites.
Raouraoua et ses acolytes ont donné une seule explication, et à titre de rappel : «Ces qualifications ont très mal débuté depuis le match nul concédé à domicile face à la Tanzanie» tout en dédramatisant la situation en affirmant qu'en sport, «la défaite comme la victoire, constitue l'essence même de la confrontation sportive». Le premier responsable de la balle ronde nationale estime que «des cycles négatifs peuvent intervenir dans la vie des équipes nationales.
L'Egypte, triple championne d'Afrique, le Cameroun et le Nigeria, pourtant dotés d'un palmarès prestigieux, subissent, à l'instar de notre équipe nationale, des revers inattendus lors des mêmes qualifications pour la CAN 2012», a-t-il justifié, mais il faut qu'il sache qu'avec cet exemple, il a tout simplement manqué de respect et insulté tout un peuple. Cet exemple n'a pas sa place dans la débâcle des Verts sachant qu'il ne s'agit que d'un accident de parcours pour des équipes comme l'Egypte, le Nigeria, le Cameroun, alors que pour l'Algérie, c'est devenu une habitude. Raouraoua est allé ensuite défendre les joueurs émigrés, «ses joueurs» qui ont fait de lui ce qu'il est aujourd'hui. Il ne cesse de rappeler à tout le monde que les joueurs évoluant à l'étranger se sont sacrifiés pour l'Equipe nationale, mais il oublie qu'il s'agit d'un devoir pas d'un privilège. Le fait de se rendre disponible ne constitue nullement une faveur qu'ils ont faite à l'Algérie. Il oublie que ces joueurs ont vu leur cote grimper grâce à l'Algérie. Raouraoua a trouvé le bouc émissaire dans l'entraîneur local, et même s'il ne le dit pas ouvertement, il accuse (Saâdane et Benchikha, les deux derniers sélectionneurs des Verts) d'être derrière la débâcle. «La Fédération avait à ce jour, privilégié les techniciens algériens en leur donnant leur chance pour exercer au plus haut niveau.
Le Bureau fédéral a pris acte de l'échec de cette option», pouvait-on lire. De ce fait, et au vu des importantes échéances qui attendent les Verts, Raouraoua privilégie désormais le recrutement d'un staff technique de haut niveau international. Pour cela, un appel à candidature va être lancé afin que soit choisi un sélectionneur et des techniciens parmi les plus compétents. Le boss affirme que l'argent ne manque pas. «Si dans le passé les ressources financières ne permettaient pas cette option, il n'en est pas de même aujourd'hui».


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