Mohamed Raouraoua revient aux commandes de la FAF avec la ferme intention de redonner vite au football national son lustre d'antan. Son credo, c'est l'efficacité et la rigueur. Son ambition, c'est l'instauration du professionnalisme le plus tôt possible et à tous les niveaux. «On doit être professionnel dans la gestion et dans le comportement de la base jusqu'au sommet de la pyramide. Il est temps de rgéler tous les problèmes, de séparer l'amateurisme et le professionnalisme. Je veux lancer un championnat professionnel dans les plus brefs délais. Les clubs doivent s'y mettre et se conformer aux exigences de la Licence FIFA pour ne pas se retrouver sur la touche tant sur le plan national qu'international. Si dix clubs seront prêts d'ici la fin de la saison, on lancera ce championnat professionnel et on créera une ligue professionnelle pour le gérer», a signalé lundi Mohamed Raouroua qui voit grand. «Ma seule référence, c'est l'Europe, pas les pays voisins. On peut faire dix fois plus que ces derniers. Il faut y croire et travailler la main dans la main pour y parvenir. Je veux l'adhésion de tout le monde à ce projet ambitieux», lançait l'ancien nouveau boss de la FAF, déterminé à marquer de son empreinte son nouveau mandat et effacer les échecs qu'il avait essuyés sur le plan technique lors de son premier passage à la tête de l'auguste maison de Dely Ibrahim. Il compte, à juste titre, sur l'aide des pouvoirs publics. «Le ministre de la Jeunesse et des Sports veut un véritable partenariat avec les fédérations sportives. Moi, j'y adhère», dira Raouraoua qui s'est retiré en 2005 à cause d'un différend avec le ministre de l'époque, Yahia Guidoum en l'occurrence, et de la non-application du fameux plan de refondation du football adopté en conseil interministériel du temps où Ali Benflis était chef du gouvernement. Lundi, il a mis l'eau à la bouche à tous les présents de l'assemblée générale élective de la FAF. Parviendra-t-il à atteindre ses ambitions et à réaliser son grand projet pour la refonte du football national ? Attendons pour voir. Les premières décisions du BF Aussitôt portés à la tête de la FAF, les membres du bureau fédéral ont tenu leur première réunion sous l'égide de leur président Mohamed Raouraoua. Cette première réunion a été consacrée à la répartition des tâches. Ainsi, Mohamed Mecherara et Abdelkader Chaâbane ont été désignés vice-présidents, Rachid Bouabdellah, président de la commission juridique, Yacine Zerguini, président de la commission médicale, Belaïd Lacarne et Brahim Djezzar, président et vice-président de la commission centrale d'arbitrage, Mohamed Khelaïfia, président de la commission de la Coupe d'Algérie, Walid Sadi, représentant du bureau fédéral auprès des équipes nationales et Abdelhamid Berchiche, président de la chambre de résolution des litiges. Ahmed Bendaoud a été reconduit à la tête de la commission d'appel alors que les deux anciens internationaux, Ali Fergani et Abdelhafid Tasfaout ont été chargés de prendre en charge la constitution d'une amicale des anciens joueurs de l'équipe nationale. Il est à noter que Berchiche, Khelaïfia et Bendaoud ne sont pas membres du bureau fédéral qui tiendra sa seconde réunion en mars où les présidents des différentes commissions vont présenter leur programme d'action. Seul Lacarne a présenté lundi son plan d'action qui a été approuvé par les membres du BF, qui ont adopté également le principe de la création des ligue du football féminin et du football en salle. Rachid Bouabdellah a été chargé d'élaborer les statuts de ces deux nouvelles structures.
