Enfin ! La longue quête du prestigieux titre africain pour notre championne, Amina Mezioud, s'est brillamment achevée, hier, au championnat d'Afrique féminin, qui s'est tenu à Maputo, au Mozambique, du 4 au 13 juin. Avec 7,5 points sur 9 possibles et sans concéder aucune défaite, Amina a pris le dessus sur les dignes représentantes de l'élite échiquéenne africaine, parmi lesquelles la Sud-Africaine, Melissa Greef, et la redoutable GMI féminine égyptienne, Mona Khaled, qui avait ravi de justesse à Amina le sacre africain à Tripoli, en Libye, en 2009. Bis repetita à Maputo, mais cette fois-ci les rôles son inversés et Amina devance l'Egyptienne de quelques poussières de points aux critères de départage, les deux protagonistes terminant à égalité de points et ayant fait partie nulle dans leur confrontation à la quatrième ronde de la compétition. Une belle revanche donc et un tournant historique dans la belle carrière de la joueuse native du Vieux rocher Constantinois, qui obtient sa deuxième norme de grand-maître et continue sa route vers un titre qui ne saurait tarder à se concrétiser au vu de sa progression constante, de son sérieux et de sa passion pour le noble jeu. Amina Mezioud fera sans nul doute bonne figure au mémorial international «Kheirredine Ameyar», éminent journaliste et membre fondateur de la FADE, qui se tiendra du 24 au 29 juin au centre Le Grand Bleu de Tipasa. De nombreux grands maîtres étrangers sont attendus, et le gotha des échéphiles algériens sera présent à ce rendez-vous important du calendrier de la fédération. Formule 1 Button défend Hamilton et son pilotage agressif Dans l'œil du cyclone depuis deux courses, Lewis Hamilton a reçu le soutien infaillible de son coéquipier, au lendemain de sa déception québecoise. Pénalisé à deux reprises à Monaco pour des dépassements trop musclés, Hamilton s'est accroché avec Webber à Montréal, avant de se frictionner avec Schumacher, puis de terminer dans le mur en essayant de doubler Jenson Button. Ce dernier a, cependant, défendu le pilotage de son coéquipier face aux critiques qui ne cessent de pleuvoir sur le champion du monde 2008. «Lewis fait beaucoup les gros titres, parce que c'est quelqu'un de sanguin. C'est un pilote de course, un combattant. Pour moi c'est la raison pour laquelle je tenais à être ici, contre et avec un pilote qui est super talentueux, l'un des meilleurs pilotes que la Formule 1 n'ait jamais vu», a déclaré Button à Press Association. «C'est bon de le défier sur la piste. Nous avons beaucoup de respect l'un pour l'autre. Nous avons couru chacun pour soi cette année et l'année dernière, et nous ne nous sommes jamais touchés. Donc je ne suis pas d'accord avec ce que Niki [Lauda] a dit. Je pense que son style de pilotage est agressif. Parfois il a raison, parfois non, mais c'est la même chose pour nous tous. Il se trouve juste plus souvent que les autres dans cette situation.» Désormais, Button a, lui aussi, connu un incident en course avec Hamilton. Un accrochage qui a finalement été qualifié de «fait de course» par les commissaires à Montréal, partageant les torts entre les deux pilotes McLaren Mercedes. Mais les deux hommes se sont parlé, et la bonne entente qui règne depuis plus d'un an ne semble donc pas en passe de s'estomper. Di Resta juge sa pénalité «sevère» et «ridicule» A la lutte avec Nick Heidfeld durant la deuxième partie du Grand Prix du Canada, Paul di Resta a été sanctionné d'un drive-through par les commissaires de course quelques tours plus tard pour un pilotage trop agressif. A l'entrée de la chicane qui conditionne la ligne droite des stands, l'Ecossais s'est, en effet, trop rapproché d'Heidfeld, heurtant l'arrière de la Lotus Renault GP. Un incident qui a ruiné tout espoir de bon résultat pour di Resta, qui est rentré aux stands avec un aileron avant bien amoché alors qu'il aurait pu viser un Top 5. Au moment de revenir sur cet incident, le pilote Force India a fait part de son incompréhension face à la décision des commissaires. Très déçu par la tournure des évènements, il a toutefois indiqué qu'il ne reviendrait plus sur l'incident et ne critiquerait pas davantage la décision prise à son encontre. «J'avais eu une chance de passer Heidfeld un tour avant l'incident. J'ai eu une nouvelle opportunité, je suis venu à ses côtés, mais là où il a freiné il n'allait jamais passer la chicane et il a pris mon aileron avant. J'ai donc dû m'arrêter pour un changement d'aileron, et j'ai eu un un drive-through qui était, je le pense encore une fois, trop sévère. Ce n'était même pas sévère, c'est ridicule. Je ne vois pas comment je peux être à blâmer pour cela,» a raconté di Resta à l'issue de la course. Cyclisme / Tour de France Wiggins se pose en rival de Contador Quatrième du Tour de France 2009 contre toute attente, Bradley Wiggins s'est affirmé par sa victoire dans le Critérium du Dauphiné, dimanche, comme un rival d'Alberto Contador pour la prochaine Grande Boucle. «Cette semaine, j'ai confirmé mon potentiel. Le Tour de France est mon objectif et il le reste», a déclaré le leader de l'équipe Team Sky. «Je viens de gagner la plus belle victoire de ma carrière et mon équipe et moi-même avons fait un grand truc. J'ai confirmé que je peux grimper avec les meilleurs et que nous pouvons défendre un maillot de leader dans les étapes de montagne», a-t-il ajouté. «J'avais besoin de l'expérience de porter le maillot jaune dans un col comme le Glandon, de me battre pour le garder pour gagner en assurance.» Sur les routes du Critérium du Dauphiné, le Britannique s'est de fait montré capable de lutter avec les meilleurs sur tous les terrains et de dominer Cadel Evans, deuxième du général à 1'26", et Alexandre Vinokourov, troisième à 1'49". Il a pris le maillot jaune mercredi dans le contre-la-montre de Grenoble où il ne fut dominé que par l'Allemand Tony Martin (HTC-Highroad) qui allait être en déroute dans la montagne. Il a conservé son trophée par une performance très significative par sa capacité à se hisser aux sommets des cols avec de véritables grimpeurs. Il a su aussi guider ses équipiers vers le sacrifice avec mention spéciale aux formidables Geraint Thomas, Edvald Boasson Hagen et Rigoberto Uran. Il a su enfin témoigner d'un sang-froid, somme toute très britannique, qui lui a permis de prendre toujours la meilleure décision, selon la situation de course. Tour Down Under Le Willunga en apogée Le parcours du Tour Down Under 2012, compétition qui ouvre le calendrier de l'UCI World Tour en janvier, a été dévoilé lundi. Au programme, quelques nouveautés : un départ inédit de Lobethal (42 km au sud d'Adelaïde) lors de la deuxième étape, ou une nouvelle classification des points attribués pour le maillot de meilleur grimpeur. Pour la toute première fois depuis la création de la compétition en 1999, une étape se terminera au sommet du Willunga Hill, élevé au rang de première catégorie, tout comme le Menglers Hill, traversé lors de la quatrième journée. L'an dernier, le Tour Down Under avait enregistré un record de fréquentation, avec 782 000 personnes comptabilisées au bord des routes. Tennis / Tournoi du Queen's Murray bat Tsonga en finale L'Ecossais, Andy Murray, a décroché son premier titre de la saison grâce à sa victoire, lundi, sur le Français Jo-Wilfried Tsonga, 3-6, 7-6 (2), 6-4 en finale du tournoi du Queen's Club. Dans cette finale reportée d'un jour à cause de la pluie, Murray, déjà vainqueur sur ce même gazon en 2009, est le premier Britannique à remporter au moins deux fois ce tournoi londonien de préparation à Wimbledon depuis Francis Gordon Lowe (1913-14 et 1925). Tsonga est le quatrième Français à parvenir en finale dans l'ère Open. Il a été aussi malheureux que ses prédécesseurs : Guy Forget a été battu par Pete Sampras en 1995, Sébastien Grosjean deux fois, par Andy Roddick en 2003 et 2004, Nicolas Mahut par Murray en 2009. Boxe Tyson et Chavez au Panthéon de la gloire Mike Tyson était très ému dimanche, au moment d'être intronisé au Panthéon de la gloire de la boxe (l'International Boxig Hall of Fame and Museum) de Canastota, dans l'Etat de New-York. L'ancien boxeur, âgé aujourd'hui de 44 ans, plus jeune champion du monde de l'histoire des poids lourds (20 ans en 1986) et vainqueur par K.-O. à 44 reprises dans sa carrière, a tenu à rendre un hommage appuyé à l'entraîneur qui l'avait découvert, Cus d'Amato, décédé en 1985. «Tout ça a commencé quand j'ai rencontré Cus, et Bobby Stewart (un assistant social et un fan de boxe qui a présenté Tyson à d'Amato, ndlr). J'étais en établissement d'éducation surveillée parce que je volais les gens», a-t-il déclaré avant de marquer une pause et d'être submergé par l'émotion : «Hé les gars, je ne peux même pas terminer. Merci, merci». Dans le même temps un autre boxeur retraité, le Mexicain Julio Cesar Chavez, a été intronisé. Tyson et Chavez y rejoignent Mohammed Ali, Joe Louis, ou encore Billy Graham.