Résumé de la 51e partie n La fille cadette du roi a vu Ali, débarrassé de ses haillons et de sa panse. Elle s'éprend de lui. Elle veut faire comprendre à son père qu'elle et ses sœurs veulent se marier. Le lendemain, la princesse récidive. Elle prend une autre corbeille et y met dedans sept pommes vermeilles. —Tu ne les épluches pas ? lui demandent ses sœurs. — Je vais faire mieux que cela, dit-elle. Elle prend sept petits couteaux et les plante sur chaque pomme. — Cette fois, dit-elle, il va comprendre. Le roi est étonné de découvrir sur sa table la corbeille de pommes avec sept couteaux plantés dessus. — Qui a placé ces pommes et ces couteaux ? Le chambellan répond. — C'est votre fille, sire ! Il est surpris. — Mais quel message veut-elle me faire passer ? — Sire, je l'ignore ! Le roi cherche à comprendre les desseins de sa fille. Mais comme il a des affaires à traiter, il oublie ce fait surprenant. Les filles, elles, sont déconcertées. — Notre père ne comprend toujours pas notre intention ! — Il faut trouver quelque chose de plus fort… — Le mieux ne vaut-il pas qu'on lui dévoile notre intention ? La cadette répond : — Notre père serait fâché qu'on soit directe. Faites-moi confiance, cette fois, il comprendra ce que nous voulons ! — Que veux-tu faire ? — Ne vous inquiétez pas, cette fois, il comprendra ! Pour la troisième fois, la princesse place sur le bureau de son père sa bague et celle de ces sœurs ainsi que sept turbans. — C'est encore ma fille qui a placé ces objets ? demande-t-il à son chambellan — Oui, majesté. Cette fois-ci, le roi est accompagné de la reine. — D'où viennent ces objets ? demande-t-elle. — C'est notre fille cadette qui les a placés là ! Et il ajoute. — C'est maintenant la troisième fois qu'elle place des objets sur mon bureau ! Le roi lui raconte tout. — Au début, j'ai trouvé sept oranges épluchées, puis sept pommes avec des couteaux plantés dessus, et aujourd'hui, ce sont sept bagues et sept turbans. La reine sourit. — Tu n'as pas compris ? — Non, dit-il, j'attends que tu m'expliques ! — Nos filles veulent se marier ! (à suivre...)