Résumé de la 2e partie n Le jeune roi, contraint de vivre sept années de malheur, est maintenant garçon d'écurie. Il est si répugnant, avec sa panse sur la tête, qu'on le traite comme un chien. Un soir, dégoûté par son apparence, il décide de prendre un bain. Il va dans le jardin, où se trouve une source. Il enlève sa tunique, la panse et les boyaux qu'il a sur la tête et plonge dans l'eau. Or, il ne sait pas que la cadette des princesses, celle pour qui son cœur bat, a suivi la scène de son balcon. Elle a d'abord été offusquée que le garçon d'écurie, Lagraâ Boukricha, prenne son bain dans le jardin. Puis, elle l'a vu se dévêtir, enlever sa panse et découvert un merveilleux jeune homme, d'une beauté à couper le souffle. Son cœur se met à battre la chamade. Elle s'est éprise de lui, de Lagraâ Boukricha, le plus répugnant homme du royaume ! Le jeune roi, qui ne se doutait pas qu'on l'avait vu, prend son bain, reprend ses vêtements, sa panse et retourne dans les écuries. La princesse, cependant, ne rêve que du jeune homme. Pourquoi donc s'affuble-t-il de cette tunique et de cette panse ridicule, sur la tête. Il doit certainement y avoir une raison… ? Quelques jours après, la princesse réunit ses sœurs et leur dit. — Mes sœurs, nous sommes maintenant grandes, n'est-il pas temps, pour nous, de nous marier ? — Tu as raison, disent les sœurs. L'une d'elles, cependant, ajoute. — Mais comment le faire comprendre à nos parents ? En effet, il n'était pas, dans la bienséance, que des filles demandent à leurs parents de les marier. — J'ai une idée, dit la cadette. Elle prend un plateau, met sept tasses vides, les dépose sur le bureau de leur père et se retire. Le roi découvre le plateau et demande à son chambellan. — Qui a mis ces tasses sur mon bureau ? — C'est votre fille cadette, sire ? Le roi est intrigué ? Pourquoi sa fille a-t-elle agi de la sorte ? Mais il oublie vite ce fait intrigant. Le lendemain, la princesse prend sept pommes vermeilles et leur plante, dessus, sept couteaux. Le roi est étonné de les découvrir sur sa table. — Qui a placé ces pommes et ces couteaux ? — C'est votre fille, sire ! — Mais quel message veut-elle me faire passer ? Mais le roi a des affaires à traiter et il oublie ce fait surprenant. — Notre père ne comprend toujours pas notre intention ! — Il faut trouver quelque chose de plus fort… — Ne vaut-il pas mieux qu'on lui dévoile notre intention ? — Notre père serait fâché que nous soyons aussi directes. Faites-moi confiance, cette fois, il comprendra ce que nous voulons ! (à suivre...)