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Au coin de la cheminée
Haroun Rachid le Sultan (3e partie)
Publié dans Info Soir le 14 - 02 - 2008

Résumé de la 2e partie n En prenant son bain Haroun Rachid est surpris par la fille aînée du Sultan qui en tombe amoureuse. Alors, ses sœurs et elle décident de faire comprendre à leur père leur désir de se marier...
Le lendemain, elles choisirent sept melons bien mûrs dans lesquels elles plantèrent sept couteaux avant de les poser tels quels devant lui. Le troisième jour, le Sultan encore plus étonné que les jours précédents, les vit étaler, toujours devant lui, sept serviettes bien blanches sur lesquelles elles présentèrent sept morceaux de viande et sept fourchettes sans couteaux. Le Sultan de plus en plus intrigué confia à sa femme :
— Mais quelles sont ces pratiques qu'utilisent nos filles depuis trois jours ? Pourquoi ont-elles, le premier jour, posé devant moi sept tasses vides dans un plateau, le deuxième jour sept melons avec chacun un couteau planté dedans, puis sept serviettes blanches avec sept morceaux de viande et des fourchettes sans couteaux ? Eclaire-moi sur ce langage qui m'est bien obscur. Dis-moi ce qu'elles désirent.
Sa femme lui répondit aussitôt :
— Elles souhaitent, par là, te révéler qu'elles désirent se marier.
— Ah bon ! Mais cela n'est rien ! Je vais donner des ordres au crieur public pour que des prétendants se présentent. Elles n'auront qu'à choisir. Le crieur public annonça en clamant :
— Ecoutez ! Ecoutez que Dieu vous fasse entendre ! Le Sultan veut marier ses filles ! Vous êtes invités à la cérémonie au cours de laquelle elles feront leur choix !
La nouvelle circula comme un feu de poudre et une foule d'hommes somptueusement vêtus se présenta. Comme les princesses étaient sept, le Sultan leur remit sept pommes en leur ordonnant :
— Les prétendants vont défiler et chacune de vous lancera une pomme à celui qui lui plaira.
Ainsi, chacune lança une pomme au prétendant de son choix hormis l'aînée. Le Sultan interrogea ses vizirs :
— Tous les hommes du pays se sont-ils présentés ?
— Oui tout le monde ! Il ne reste plus personne.
— Etes-vous certains ? insista le Sultan. Ma fille aînée n'a pas fait son choix.
— Oui, sauf Lagraâ Boukercha, s'il faut le considérer comme un homme, affirmèrent les vizirs en riant.
— Eh bien ! Faite-le venir ce Lagraâ Boukercha, dit le Sultan.
— Comment ? C'est le garçon d'écurie !
— Faites-le venir, vous dis-je.
On alla chercher Lagraâ Boukercha. La foule dégoûtée riait à gorge déployée en se moquant. Mais un silence surprenant s'installa lorsque la princesse lui eut lancé sa pomme. Puis, le silence laissa place aux murmures. Une fois la surprise passée, le Cadi fut convoqué pour enregistrer les contrats de mariage. Chaque fiancé proposait une grande dot pour se montrer digne de la fille du Sultan. Chacun offrait cent moutons, cent chameaux, cent vaches, des coffres de tissus de toutes sortes, des bijoux d'or et d'argent, des esclaves et des palais. Les listes étaient longues. Le Cadi inscrivait et se félicitait de si riches fiancés. Arriva enfin le tour de Lagraâ Boukercha. En le voyant le Cadi cracha de dégoût et l'humilia :
— Tfou ! Comment oses-tu croire que tu mérites la fille du Sultan ? (à suivre...)


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