Résume de la 50e partie n Le jeune prince Ali, devenu Ali Boudouara – Ali à la panse – est garçon d'écurie. Il est si répugnant, avec sa panse sur la tête, qu'on le traite comme un chien. Ainsi, lui, le personnage répugnant, est amoureux de la jeune princesse. Il peut lui dire qui il est et reprendre sa forme, voire même envoyer chercher son père, mais il ne peut pas : il doit passer, coûte que coûte, ses sept années de misère. Un soir, dégoûté par son apparence, il décide de prendre un bain. Il va dans le jardin, où se trouve une source. Il enlève sa tunique, la panse et les boyaux qu'il a sur la tête et se plonge dans l'eau. Or, il ne sait pas que la cadette des princesses, celle pour qui son cœur bat, a suivi la scène de son balcon. Elle a d'abord été offusqué que le garçon d'écurie, cet homme si répugnant, prenne son bain dans le jardin. Puis elle l'a vu se dévêtir, enlever sa panse et découvert un merveilleux jeune homme, d'une beauté à couper le souffle. Son cœur se met à battre fortement. Elle s'est éprise de lui, lui le plus répugnant homme du royaume ! Le jeune prince, qui ne se doutait pas qu'on l'a vu prendre son bain, reprend ses vêtements, sa panse et retourne dans les écuries. La princesse, cependant, ne rêve que du jeune homme. Pourquoi donc s'affuble-t-il de cette tunique et de cette panse ridicule, sur la tête. Il doit certainement avoir un secret… mais lequel ? A quelques jours de là, la princesse réunit ses sœurs et leur dit. - Mes sœurs, nous sommes maintenant grandes, nous sommes de vraies femmes, n'est-il pas temps, pour nous de prendre des maris ? - Tu as raison, disent les sœurs. L'une d'elles, cependant, ajoute. - Mais comment le faire comprendre à nos parents ? En effet, il n'était pas, dans la bienséance, que des filles demandent à leurs parents de les marier. Même s'il s'agit de princesses. - J'ai une idée, dit la cadette. Elle va dans le cabinet de travail de son père, prend une corbeille et met sept oranges qu'elle a pris soin d'éplucher. Le chambellan l'a vu faire, comme il s'agit de la fille du roi, il la laisse faire.. Le roi découvre la corbeille et demande à son chambellan. - Qui a mis ces oranges sur mon bureau ? - C'est votre fille cadette, sire Le roi est intrigué ? Pourquoi sa fille a-t-elle agi de la sorte ? Quel message a-t-elle voulu lui transmettre ? - Pourquoi ma fille a-t-elle posé ces oranges ? - Sire, je ne sais pas ! Il se demande. - Et pourquoi les a-t-elle épluchées ? Mais il oublie vite ce fait intriguant. Les princesses attendent qu'il réagisse. Un peu plus tard, il les voit au dîner, mais ne fait aucune remarque. - Il ne dit rien ! La cadette répond. - Je vais lui envoyer un autre signe ! K. Noubi (à suivre...)