Le docteur Henry Puharich est un chercheur américain qui s'intéresse aux phénomènes psychiques et travaille depuis de nombreuses années déjà sur le paranormal. Il obtient d'Arigo l'autorisation d'étudier ses techniques. Il repart, puis revient quelques jours après avec une équipe de cameramen. Arigo, qui s'apprête à opérer, autorise qu'on le filme. «C'est une vision de cauchemar, racontera Puharich, en décrivant la scène à laquelle il a assisté. Les gens qui étaient là étaient gravement malades. L'un d'entre eux, une femme, avait un goitre. Arigo a pris un couteau, a incisé le goitre, l'a retiré et l'a déposé dans la main de la malade. Il a essuyé la blessure qui saignait à peine, avec un morceau de coton sale. Et la femme s'en est allée, tout simplement.» C'est alors que l'Américain a une idée : et s'il se prêtait lui-même à une expérience ? Il souffre, depuis quelques années, d'une tumeur au bras, une tumeur bénigne que les médecins qu'il a consultés n'ont pas jugé utile d'opérer. José Arigo palpe le poignet et dit qu'il faut retirer la tumeur. «Il me prend le poignet droit de la main gauche et brandit le couteau de la main droite… Je me tourne vers mon cameraman pour lui donner des instructions. Avant que je me rende compte de quoi que ce soit, Arigo me met une tumeur et un couteau dans la main. Bien que je sois totalement conscient, je n'ai ressenti aucune douleur. Pourtant, il y a bien cette incision sur mon bras qui saignait, et cette tumeur dans ma main…» Quand, trois jours après, il retire le pansement adhésif qu'Arigo lui a placé sur la blessure, il constate que cette dernière est cicatrisée !