Sprint n L'Algérien du GS Pétroliers, Reguigui Youcef, a remporté, hier, à Tiaret, la troisième étape du Tour d'Algérie cycliste, alors que son équipier, Laâgab Azzedine (GS Pétroliers), a conservé le maillot jaune de leader. Sur un parcours total de 163 km, Reguigui Youcef a réalisé un temps de 4:14'44, ainsi que les Marocains Chaoufi Tarik (4 :14.44) et Jelloul Adil (4:14.44). A l'issue de cette étape, le maillot vert du meilleur sprinteur est revenu à Reguigui Youcef, le maillot à pois du meilleur grimpeur au Marocain Chaoufi Tarik, alors que l'Erythréen, Natnael Berhane, garde le maillot blanc du meilleur espoir. La troisième étape du Tour d'Algérie a été marquée par une échappée solitaire de 130 km menée par l'Erythréen, Daniel Telehaimanot, qui mérite, selon les spécialistes du Tour, la palme du «coureur le plus compétitif», au vu des efforts fournis lors de ce parcours, rigoureux en montée (deux cols de 3e catégorie). Dès le coup d'envoi de cette étape, le coureur algérien, Chaâbane Redouane de l'équipe régionale centre, et le Français, Carette Jean-Sébastien (Didelot Sport), lancent une échappée, réussissant à prendre jusqu'à 1'10 d'avance sur le peloton mené par le maillot jaune, Laâgab Azzedine. Alors que les attaques se multipliaient au niveau de peloton, les deux échappés de tête, seront rattrapés au kilomètre 22 par l'Erythréen Daniel Telehaimanot, puis par tous les coureurs du peloton de tête. L'Erythréen a réussi à prendre jusqu'à 4'20 d'avance sur le peloton qui s'était formé pour rejoindre l'homme qui a réussi à gagner les deux cols inscrits au programme de cette étape. A l'issue de la première difficulté de ce tour, située entre Larjam et Bordj Bounaâma (57 km), l'écart commençait à se réduire (3'15) entre le coureur de tête et le peloton qui fait un travail remarquable, grâce aux efforts des cyclistes marocains et du GS Pétroliers. A l'entrée de Tissemsilt, l'accélération des coureurs de ces deux équipes a porté ses fruits, et l'écart a été réduit à 25 secondes seulement. A moins de 15 km de l'arrivée, quatre coureurs réussissaient tout de même à rejoindre l'Erythréen qui a lâché prise, mais sans pour autant arriver à prendre une avancée considérable sur le peloton, regroupé à 3 kilomètres de Tiaret. A l'issue de cette 3e étape, la caravane du Tour d'Algérie 2011 va prendre la direction de Khemis-Miliana où va se dérouler la quatrième étape, sur un parcours de 161 km. Classement général (individuel) : 1- Lagab Azzedine (GS Pétroliers) : 10: 14.45 2-Jelloul Adil (Maroc) : 10: 14.26 3-Natnael Berhane (Erythrée) : à 19 sec 4-Lubach Frédéric (France) : à 21 sec 5-Reguigi Youcef (GS Pétroliers) : à 24 sec 6-Baz Nabil (Ain-Benian) : à 24 sec 7-Jendillard Léo (France) : à 24 sec 8-Ayoune Ismail (Maroc) : à 24 sec 9-Chaoufi Tarik (MAR) : à 33 sec 10-Ben Youcef Abdellah : à 33 sec Tour de France Cadel Evans visera la plus haute marche du podium Pour tenter de faire mieux qu'à ses deux deuxièmes places dans le Tour de France, Cadel Evans a fait l'impasse sur le Tour d'Italie et dit, dans une interview à Reuters, ses espoirs d'aborder la Grande Boucle avec davantage de fraîcheur. A 34 ans, l'Australien de l'équipe BMC visera la plus haute marche du podium après avoir terminé quatre fois dans le top 10 (2005, 2006, 2007, 2008), avoir échoué à 58 secondes derrière l'Espagnol Carlos Sastre il y a trois ans et porté le maillot jaune en 2008 et 2010. «L'an dernier, la première partie de ma saison était orientée vers le Giro, puis, au sortir du Giro, vers le Tour, alors que cette année, j'ai eu une préparation solide pour le Tour», dit-il. «J'ai été malade pendant le Giro l'an dernier et je n'étais pas très bien au sortir de la course (...) mais je suis certainement beaucoup plus frais cette année.» L'ancien vététiste a connu une année 2010 contrastée, malgré son maillot arc-en-ciel de champion du monde conquis à la fin de l'année précédente à Mendrisio (Suisse), où il réside. Cavendish, prêt pour une mission à sa mesure Râblé, frisé, réputation de «bad boy» usurpée mais contribuant à son aura, le Britannique Mark Cavendish, meilleur sprinteur au monde et grand candidat au maillot vert, sera l'une des stars du Tour de France. A 26 ans, cette boule de muscles a déjà fait de belles conquêtes. Soixante-huit victoires, toutes au sprint, 15 au total dans le Tour de France, dont quatre en 2008, six en 2009 et cinq l'an dernier. Si sa suprématie dans le sprint mondial n'est guère contestée, il est temps pour lui de s'emparer enfin du maillot vert du classement par points après lequel il court depuis des années. Ses cinq victoires d'étape n'avaient pas suffi il y a deux ans. L'an dernier, en crise avec lui-même et avec une partie de ceux qui l'accusaient d'avoir provoqué une chute dans une étape du Tour de Suisse, il avait loupé son départ du Tour, avant de resurgir en larmes dans les rues de Montargis puis de collectionner les bouquets, même en l'absence de son pilote Mark Renshaw, exclu du Tour à Bourg-les-Valence. Cette année, après un début de saison contrarié par des chutes dans le Tour Down Under puis dans le Tour du Qatar, Mark Cavendish a levé les bras à quatre reprises, notamment dans le Grand Prix de l'Escaut et dans deux étapes du Tour d'Italie. Tennis / Tournoi de Wimbledon Murray attend Nadal Solide face à Feliciano Lopez, Andy Murray s'est qualifié pour les demi-finales de Wimbledon, où il pourrait retrouver, comme l'année dernière, Rafael Nadal. On le dit parfois friable mentalement. Pourtant, Andy Murray supporte parfaitement la pression pour le moment à Wimbledon. Qualifié comme prévu pour les demi-finales après un parcours quasi sans faute, l'Ecossais devra démontrer vendredi qu'il peut effacer des mémoires Fred Perry, dernier Britannique titré en Grand Chelem (1936). Ce mercredi, il a en tout cas rendu une copie très propre face à Feliciano Lopez (40 coups gagnants pour 11 fautes directes dont 16/23 à la volée), qui l'a parfois bien aidé sur ses jeux de service (6/3 6/4 6/4). En demi-finales, Murray aura peut-être l'occasion de prendre sa revanche sur Rafael Nadal, qui l'avait battu au même stade la saison dernière. Tsonga renverse Federer Jo-Wilfried Tsonga a réussi un immense exploit hier à Wimbledon où il a remonté un déficit de deux sets à zéro face à Roger Federer pour atteindre sa première demi-finale sur le gazon londonien. Vainqueur 3-6, 6-7 (3/7), 6-4, 6-4, 6-4 du sextuple vainqueur du tournoi, Tsonga a frappé un coup énorme qui a tellement sonné le public anglais que celui-ci a mis une heure à reprendre place dans les tribunes du Central, à moitié vide lorsque le Britannique Andy Murray en prit possession pour affronter l'Espagnol Feliciano Lopez. Le vénérable gazon fumait alors encore d'un des plus grands exploits de la dernière décennie. Car battre Federer dans son jardin est une chose, seulement réussie par l'Espagnol Rafael Nadal en finale 2008 et le Tchèque Tomas Berdych en quarts en 2010, depuis neuf ans. Le faire après avoir perdu les deux premiers sets en est une autre. C'est même du jamais vu, à Londres et partout ailleurs en Grand Chelem où le Suisse avait gagné ses 178 précédents matches dans lesquels il avait une telle avance. Formule 1 Ecclestone : «Vettel est plus méritant que Schumacher» Cela faisait quelque temps que Bernie Ecclestone, le patron de la F1, n'avait plus fait parler de lui dans la presse, précisément depuis l'affaire du Grand Prix de Bahrein. Il fallait donc que le grand argentier de la Formule 1 fasse son retour comme il se doit. Dans une interview publiée sur le site officiel de la F1, il est revenu sur le début de saison de Sebastian Vettel, et ses propos ne vont assurément pas plaire à tous les fans allemands. Selon lui, les victoires du champion du monde en titre ont plus de valeur que les succès obtenus par Michael Schumacher. Le débat est lancé... «La compétition à laquelle fait face Sebastian est beaucoup plus grande que celle qu'a affrontée Michael. Je ne vois aucune raison pour laquelle il ne devrait pas y avoir une ère Red Bull tout comme Ferrari a eu la sienne avec Michael», a déclaré Ecclestone, qui ajoute que la domination de Vettel n'est en rien ennuyeuse pour le spectacle. «Sebastian est dans une position similaire à celle qu'occupait Michael en son temps. Sebastian est le meilleur à l'heure actuelle et c'est la raison pour laquelle il domine, et c'est ce qui rend chaque Grand Prix si intéressant pour les fans. Chaque week-end de course débute avec une grande inconnue : qui sera capable de battre Vettel ? C'est pourquoi les fans répondent présent.» Natation Cielo, le grand favori des Mondiaux de Shanghai Vainqueur avec autorité des trois courses qu'il a disputées à l'open EDF, Cesar Cielo apparaît déjà comme le grand favori des Mondiaux de Shanghaï en sprint (50 et 100m). Une démonstration de force Veni, vidi, vici («je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu», en latin). Comme Jules César au temps de la splendeur de Rome, Cesar Cielo a démontré ce week-end lors de l'Open EDF qu'il était bien l'empereur du sprint mondial. A un mois des championnats du monde de Shanghaï, où il défendra ses titres acquis en 2009 à Rome sur 50m et 100m, le Brésilien a fait une démonstration de force dans le bassin de la Croix-Catelan face, pourtant, à ceux qu'il considère comme «les meilleurs sprinteurs du monde», les nageurs français. En trois courses, il a signé trois victoires, deux meilleures performances mondiales de l'année (22''98 sur 50m papillon et 21''66 sur 50m nage libre) et une deuxième meilleure marque de la saison (48''26 sur 100m nage libre) ! De quoi être pleinement satisfait de son séjour parisien et impressionner la concurrence.