Au cours de son audition par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministre de l'Education nationale qui s'est étalé sur les résultats enregistrés durant l'année scolaire 2010-2011 et l'état d'exécution du programme quinquennal 2010-2014, a précisé, par ailleurs, que le parc des infrastructures de l'éducation nationale atteindra, à la prochaine rentrée scolaire, 24 932 établissements (écoles primaires, collèges d'enseignement moyen et lycées) qui accueilleront un effectif global de 8 239 000 élèves. «Les zones rurales ont bénéficié de 565 nouvelles cantines pour la prise en charge de 113 000 nouveaux bénéficiaires, 206 demi-pensions et 19 nouveaux internats», a indiqué, le ministre dans son exposé. En outre, M. Benbouzid, a souligné que le plan de la formation continue mis en œuvre depuis 2005 par le secteur, en collaboration avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a vu l'inscription de près de 134 000 enseignants du primaire et du moyen dont 57 900 qui ont achevé leur formation académique de niveau de licence. La rentrée de septembre 2011 enregistrera une hausse significative avec un effectif global de 406 285 enseignants et 8 239 000 élèves, s'est-il félicité. Dans le cadre de la stratégie nationale d'alphabétisation, ajoute le ministre, il est prévu l'inscription, pour la rentrée prochaine, de 1 620 000 apprenants devant être encadrés par près de 26 000 agents d'alphabétisation. Le taux d'analphabétisme, selon lui, «devra atteindre 19% à la fin 2011». Pour l'année 2010-2011, le taux de scolarisation des enfants âgés de 6 ans s'élève à 98,16%, tandis que celui de la tranche d'âge de 6 à 15 ans dépasse les 95,50%. Toujours selon le bilan du département de Benbouzid, le taux d'occupation moyen national des classes au niveau du primaire a baissé à moins de 30 élèves par classe. «L'évolution positive» des taux de réussite enregistrés ces dernières années aux différents examens (fin de cycle primaire, Brevet d'enseignement moyen et baccalauréat) montre, s'exalte le ministre, que «les performances scolaires s'inscrivent dans une logique de progression constante au double plan quantitatif et qualitatif». A l'issue de l'évaluation du secteur, le président de la République a rappelé la nécessité de veiller constamment à l'amélioration de la qualité du rendement et de l'efficacité du système éducatif en s'appuyant notamment sur le développement de l'enseignement des disciplines scientifiques. Le chef de l'Etat a insisté, en outre, sur l'impérative poursuite de «la mise en œuvre des mesures destinées à réduire davantage les déperditions scolaires à l'effet de concrétiser le principe d'équité et d'égalité des chances de réussite».