Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, impliqué dans plusieurs scandales sexuels, a affirmé, hier, vendredi, ne pas avoir honte car les faits, tels que rapportés par les médias italiens, ne correspondent pas à la réalité de son comportement. «Il est vrai, comme vous écrivez, que mon comportement, tel qu'il a été décrit ces derniers jours par les journaux, apparaît scandaleux. Mais mon comportement n'a absolument pas été celui décrit et je vous confirme (...) que je n'ai jamais rien fait dont je devrais avoir honte», écrit M. Berlusconi dans une lettre à Giuliano Ferrara, directeur du quotidien Il Foglio et proche du chef du gouvernement. En effet, Huit personnes ont été inculpées jeudi par la justice de Bari (sud), accusées d'avoir fourni des prostituées à Silvio Berlusconi lors de soirées osées dans les résidences du chef du gouvernement. Selon le parquet, au moins 30 jeunes femmes ont été amenées par le principal inculpé, Gianpaolo Tarantini, dans les résidences de M. Berlusconi, et une bonne partie se sont prostituées avec le chef du gouvernement. Une partie des jeunes femmes sont aussi apparues dans le scandale Rubygate où M. Berlusconi est jugé depuis le 6 avril à Milan pour prostitution de mineure et abus de pouvoir. Le Rubygate concerne des parties fines organisées près de Milan dans une villa de M. Berlusconi entre janvier et mai 2010.