La prostituée au cœur du premier scandale sexuel mettant en cause Silvio Berlusconi récidive dans un nouveau livre, où elle affirme avoir eu des relations tarifées avec le président du Conseil italien contre une promesse de pouvoir ouvrir une auberge à la campagne. Patrizia D'Addario affirme qu'elle n'a rien obtenu de son client, dans ses mémoires mises en vente mardi dans la péninsule. S'estimant trahie, elle raconte qu'elle a subi des menaces. Son domicile aurait été visité par des pillards, après qu'elle ait révélé cette année avoir enregistré ses moments au lit avec Silvio Berlusconi. Dans Gradisca, Presidente, au plaisir, la femme revient en détail sur sa description de sa nuit avec le Cavaliere, à sa résidence romaine. Le chef du gouvernement a prétendu n'avoir jamais payé pour de tels services, et déclare que la dame ne cherche que le scandale. D'Addario dit avoir consenti à ses relations parce qu'elle espérait que le don Juan l'aiderait à ouvrir une auberge dans la région du sud de l'Italie où elle a été élevée, un projet bloqué depuis des années par les formalités administratives. «Il ne m'a pas payé. C'est autre chose que de l'argent qu'il m'avait promis», soutient la professionnelle qui dit avoir été abusée. «Je lui ai donné mon corps, lui ne m'a rien donné», écrit-elle dans son livre.