Résumé de la 36e partie - Envers et contre ceux qui placent l'argent et le bien-être matériel au-dessus des sentiments, Kahina proclame sa foi en l'amour... Une après-midi, sa mère vient la chercher dans sa chambre où elle s'est assoupie. — Viens vite, ton père t'appelle ! Slimane est au salon, en compagnie de son frère Nacer. Dès qu'il la voit, il lui fait signe d'approcher. Elle approche de la table et elle recule en voyant le gros paquet de billets de banque. Des milliers de dinars, des millions de centimes ! — Tu as gagné à la loterie ? dit naïvement la jeune fille. Sa mère qui arrive, la tient par les épaules, comme pour la soutenir. — Non, dit Slimane. — alors, c'est Nacer... — Personne n'a gagné à la loterie, dit Nacer, cet argent est à toi ! La jeune fille recule une seconde fois. — A moi... Mais je ne joue pas à la loterie ! — Laisse tomber cette idée de loterie, dit Nacer agacé. — C'est un cadeau de ton oncle ! dit Slimane, il voulait te l'apporter lui-même mais il n'a pas eu le temps. Kahina recule pour la troisième fois. Sa mère la pousse en avant, vers le tas de billets de banque. — Je ne veux pas de ce cadeau, dit la jeune fille. — quoi, s'écrie Slimane. Nacer avance la main. Son père le repousse, non sans violence. — Bas les pattes, toi ! (Et à Kahina) cet argent est pour tes fiançailles : ton oncle veut que tu achètes une parure en or et une robe de fiançailles... Il aurait pu les choisir, avec sa femme, mais il préfère t'en laisser le choix. C'est gentil, n'est-ce pas ! — C'est très généreux, dit Kahina ! — Et ça n'englobe pas les frais de fiançailles. La fête se passera dans une salle que Belkacem a déjà réservée ! — Et qu'il payera, dit Kahina avec ironie. — Et qu'il payera, dit Slimane. Nacer avance encore la main. — Tu m'en donneras un peu pour m'acheter des vêtements, dit Nacer. Slimane le repousse encore. — Une fois que ta sœur aura acheté tout ce qu'elle voudra, nous pourrons nous servir ! — je n'ai besoin de rien, dit Kahina, donne-lui le tout ! Sa mère la gronde. — Tu n'as pas honte de parler de la sorte ! Et à Slimane. — Nous irons faire les achats à deux ! — Alors pressez-vous, dit Slimane, les fiançailles, c'est dans quinze jours ! — Je ne suis pas d'accord ! s'écrie Kahina. — On ne te demande pas ton avis, dit Slimane. (A suivre...)