Résumé de la 8e partie n Envers et contre ceux qui placent l'argent et le bien-être matériel au-dessus des sentiments, Kenza proclame sa foi en l'amour... Une après-midi, sa mère vient la chercher dans sa chambre où elle s'est assoupie. — Viens vite, ton père t'appelle ! Slimane est au salon, en compagnie de son frère Fouad. Dès qu'il la voit, il lui fait signe d'approcher. Elle approche de la table et elle recule en voyant le gros paquet de billets de banque. Des milliers de dinars, des millions de centimes ! — Tu as gagné à la loterie ? dit naïvement la jeune fille. Sa mère qui arrive, la tient par les épaules, comme pour la soutenir. — Non, dit Slimane. — Alors, c'est Fouad... — Personne n'a gagné à la loterie, dit Fouad, cet argent est à toi ! La jeune fille recule une seconde fois. — A moi... Mais je ne joue pas à la loterie ! — Laisse tomber cette idée de loterie, dit Fouad, agacé. — C'est un cadeau de ton oncle ! dit Slimane, il voulait te l'apporter lui-même mais il n'a pas eu le temps. Kenza recule pour la troisième fois. Sa mère la pousse en avant, vers le tas de billets de banque. — Je ne veux pas de ce cadeau, dit la jeune fille. — Quoi ? s'écrie Slimane. Fouad avance la main. Son père le repousse, non sans violence. — Bas les pattes, toi ! (Et à Kenza) Cet argent est pour tes fiançailles : ton oncle veut que tu achètes une parure en or et une robe de fiançailles... Il aurait pu les acheter, avec sa femme, mais il préfère t'en laisser le choix. C'est gentil, n'est-ce pas ! — C'est très généreux, dit Kenza. — Et ça n'englobe pas les frais de fiançailles. La fête se passera dans une salle des fêtes que Boualem a déjà réservée ! — Et qu'il payera, dit Kenza avec ironie. — Et qu'il payera, dit Slimane. Fouad avance encore la main. — Tu m'en donneras un peu pour m'acheter des fripes ? dit Fouad. Slimane le repousse encore. — Une fois que ta sœur aura acheté tout ce qu'elle voudra acheter, nous pourrons nous servir ! — Je n'ai besoin de rien, dit Kenza, donne-lui le tout ! Sa mère la gronde. — Tu n'as pas honte de parler de la sorte ! (Et à Slimane) Nous irons faire les achats à deux ! — Alors pressez-vous, dit Slimane, les fiançailles, c'est dans quinze jours ! — Je ne suis pas d'accord ! s'écrie Kenza. — On ne te demande pas ton avis, dit Slimane. (à suivre...)