L'Algérie repose sur un matelas financier des plus confortables. Au neuvième mois de l'année 2011, alors que plusieurs pays du monde - réputés pour leurs économies performantes - risquaient à nouveau une récession brutale, notre pays affichait une bonne santé financière et une «résilience face aux chocs extérieurs». En effet, selon Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie, lors de la présentation du bilan de la conjoncture économique et financière de 2010 et du premier semestre 2011, les réserves officielles de change de l'Algérie ont atteint le chiffre de 162,22 milliards de dollars. Cela permet au pays d'importer durant un peu plus de trois années. La dette extérieure du pays s'établit pour la même période à 3,679 milliards de dollars, soit plus que 2,27% du PIB en 2010. «Avec un net recul de la dette extérieure et une accumulation soutenue des réserves de change, la position financière extérieure de l'Algérie s'est consolidée durant le dernier semestre» de l'année 2011, a estimé M. Laksaci.