Résumé de la 16e partie - Un médecin découvre l'origine de la mélancolie de la princesse Alia : l'amour. Il l'apprend à son père qui pique une grande colère. Le roi bout de colère. Et dire qu'il avait caché sa fille pendant des années pour lui éviter la séduction… Non seulement elle est amoureuse, jusqu'à en tomber malade, mais elle s'est éprise du fils de son ennemi. «je ne saurais le tolérer», se dit-il. Il fait venir un de ses soldats et lui donne cet ordre. «emmène ma fille au plus profond de la forêt et égorge-là, puis ramène-moi un peu de son sang dans une fiole !» Puis il va dans la chambre de sa fille et lui dit. — L'homme, pour lequel tu soupires, t'attend. Un de mes soldats va te conduire auprès de lui ! La jeune fille veut sauter au cou de son père, mais il la repousse. — Va le retrouver ! Le soldat ne révèle la vérité à la jeune fille qu'une fois dans la forêt. — Princesse, lui dit-il, j'ai reçu de ton père l'ordre de t'égorger et de lui ramener ton sang dans une fiole ! La jeune fille est effrayée. — Mais il m'a dit qu'il m'envoyait rejoindre l'homme que j'aimais ! — Ce n'est qu'une ruse, et je dois obéir à l'ordre que j'ai reçu ! La princesse Alia se jette à ses genoux. — Soldat, ne commets pas ce crime horrible ! — Si je n'obéis pas au roi, il me fera exécuter ! Il saisit son poignard et prend la princesse par les cheveux. Mais ce visage innocent, ces grands yeux effrayés, ce cou si blanc et si pur l'émeuvent. Il laisse tomber son couteau. — Je ne peux pas commettre ce crime. Il dit à la princesse. — Va-t-en, change de pays… si on te découvre on te tuera et on me tuera ! Il prend un lièvre, l'égorge et recueille son sang dans une fiole et rentre au palais. Il se présente devant le roi. — Alors, tu as exécuté mon ordre ? — Oui, majesté. — Parfait, maintenant, mon honneur est vengé ! La jeune princesse, pour la première fois, se retrouve toute seule, dans un monde hostile. Les buissons accrochent ses vêtements et les déchirent. Elle perd ses chaussures et doit aller pieds nus. «Mon Dieu, je ne sais où aller !» Elle se nourrit de baies et de fruits sauvages et boit à l'eau des sources. Le soir, quand elle a trop marché, elle grimpe sur un arbre pour se mettre à l'abri des bêtes sauvages. Elle verse d'abondantes larmes, non pour le luxe qu'elle a laissé dans le palais de son père, mais pour la flamme qui continue à la brûler de l'intérieur. «Mon Dieu, vais-je le rencontrer un jour ?» Et elle continue son chemin, dans l'espoir d'arriver dans son pays. (A suivre...)