Détails - Le président de la Ligue professionnelle de football (LFP) sera l'invité ce soir de l'émission «Dzaïr Foot» de la première chaîne algérienne du net «Dzaïr Web Tv» pour faire le bilan de la phase aller. Le rideau est tombé samedi sur la phase aller du championnat professionnel de Ligue 1 avec la consécration sur le fil de l'Entente de Sétif qui a profité de la venue de l'USM Alger, longtemps leader, pour empocher les trois points dans le temps additionnel et mettre la couronne de champion d'automne. Pour faire le bilan de cette première manche du second championnat professionnel en Algérie, la chaîne du net «Dzaïr Web Tv», qui diffusera l'émission dans les prochaines 24 heures, devra accueillir le président de la LFP, M. Mahfoud Kerbadj qui reviendra, certainement, sur les plus et les moins de cette compétition qui a tenu en haleine plusieurs milliers de férus de la balle ronde. Ainsi, au volet des aspects positifs on retiendra le respect de la programmation puisque toutes les rencontres se sont déroulées au jour et à l'heure décidés par la ligue qui est restée intransigeante sur certains choix comme la programmation des derbys algérois au stade du 5-Juillet et la délocalisation à deux reprises de deux de ces rencontres à Rouiba, pour MCA – NAHD et USMA – NAHD à Blida. Le premier match à cause de la tenue de la Foire internationale du livre, alors que le second en raison de l'autre derby entre le CRB et le MCA. Une petite trêve, coïncidant avec la date FIFA, a été observée pour permettre à l'Equipe nationale de disputer son match contre la Tunisie avant que la seconde rencontre face au Cameroun ne soit annulée. Deux autres arrêts ont marqué cette phase aller, d'abord pour le match contre la Tanzanie à Dar Es-Salaam puis face à la République Centrafricaine à Alger. Sur ce plan, la gestion a été rigoureuse. Autre point positif, c'est la sage décision de la ligue de ne pas faire jouer les derbys à huis clos pour essayer d'assurer le spectacle et rentabiliser le produit, malgré une pelouse du stade du 5-Juillet qui a été souvent catastrophique au point de laisser penser à une délocalisation des matchs vers l'enceinte de Mustapha-Tchaker de Blida, si l'état de la pelouse ne s'améliorerait pas d'ici le 21 janvier, date de la reprise du championnat. Le regret Niveau moyen et violence En analysant le niveau d'ensemble de cette première phase du championnat de ligue 1, on peut dire que le public a eu droit à des rencontres souvent intenses, mais dont le niveau n'a pas volé très haut, à quelques exceptions près comme ce fut le cas pour le sommet de la dernière journée entre l'ESS et l'USMA qui a tenu ses promesses, mais qui a, malheureusement, été entaché d'incidents regrettables et de violence. Une violence qui demeure l'épouvantail et le mal qui ronge le football algérien puisque la phase aller a enregistré encore une fois mort d'homme avec le décès d'un jeune supporter du MCA lors du derby contre l'USMA, suite à une bagarre entre fans du même club mais de quartiers différents en «guerre» de leadership. Sur un autre plan, il y a lieu de retenir l'arbitrage qui, souvent, a été coupable de fautes d'appréciation et de mauvaise gestion des matchs, ce qui a engendré beaucoup de contestations de la part des clubs. Contrairement à la saison dernière où la tendance a été plutôt plus ou moins calme, la phase aller a été marquée par un bouillonnement lors de chaque journée pratiquement. MCA – USMA, NAHD – MCO, USMA – MCS, JSK – USMA, ESS – USMA, pour ne citer que ces rencontres, ont fait couler encre et salive. La démission Medouar quitte la LFP D'autres événements ont également marqué cette phase aller du championnat de ligue 1 comme la démission du vice-président de la ligue, M. Abdelkrim Medouar, qui rejette «l'hégémonie» de Kerbadj sur cette structure ou bien la crise financière qui frappe de plein fouet les clubs qui se battent quotidiennement pour gérer des associations qui ne sont pas encore sorties de l'amateurisme, sans compter l'accompagnement de l'Etat dans le cadre de la professionnalisation du football national qui a du mal à se concrétiser sur le terrain de la réalité.