Résumé de la 25e partie - Le vœu des paysans d'avoir un enfant se réalise. Le garçon, Ahmed, est confié à un sage qui fait son instruction. A la fin, il le renvoie à ses parents. Les paysans sont heureux d'accueillir leur fils. — Comme tu as grandi, s'exclame sa mère. — Et comme tu es fort ! dit son père. — Je suis à votre service ! Il va aider son père et, quand il a fini, il selle son cheval et part à la chasse. Il revient toujours avec du gibier que sa mère apprête. A quelques jours de là, les parents se concertent. — Il est temps de marier Ahmed ! — C'est vrai, il est encore jeune, mais il paraît si grand et si fort ! — Il nous donnerait des petits-enfants. — On en parle au jeune homme. — Faites comme vous le pensez ! — Alors, dit la mère, nous allons te chercher une fille. Une fille qui soit belle, intelligente et forte comme toi ! — Ce jour-là, après avoir aidé son père, Ahmed a sellé son cheval et il est parti à la chasse, avec l'intention de tuer une bête pour fêter l'événement. Il poursuit une gazelle, quand il débouche dans une clairière. Il s'attend à trouver l'animal, qu'il a épuisé à la course, mais c'est une femme qu'il trouve, assise au pied d'un arbre. — Holà ! s'écrie-t-il. La jeune femme se lève et le regarde. Elle est si belle qu'il en a le souffle coupé. Il descend de cheval et va vers elle. — Dis-moi, s'exclame-t-il, que fais-tu toute seule, dans ces bois ? — Je suis perdue, dit-elle. — Un fauve ou un ogre pourrait t'attaquer ! Elle baisse les yeux. Ahmed continue à l'interroger. — Tu es peut-être venue avec quelqu'un ? — Non, je suis seule ! Elle lève vers lui un visage triste. Le cœur du jeune homme se met à battre fortement. — Je vais te ramener chez toi ! La femme s'essuie une larme. — Hélas, mes parents ont été tués ! — Je t'emmènerai dans ta famille ! — Je n'ai plus de famille… — Alors dans ton village ! — Mon village a été décimé… je suis seule au monde ! Elle se met à pleurer. — Tu entends, je suis seule au monde ! Ahmed, très ému, lui dit : — Tu ne peux rester dans cette forêt, tu serais la proie des bêtes sauvages ! — Hélas, je ne sais où aller ! (A suivre...)