Résumé de la 61e partie n On admire la beauté de la jeune femme, mais comme on ne sait pas d'où elle vient, on se méfie d'elle. Autrefois, dans un campement des Hauts-Plateaux de Tiaret, vivait un homme. Bien qu'il ait atteint l'âge de se marier, il était encore célibataire. — Il est temps de te marier, ne cesse de lui répéter son père — S'il y a une fille de la tribu qui te plaît, dis-le-nous pour que nous allions demander sa main ! Mais il répondait. — J'ai encore le temps de choisir ! En fait, il cherchait une femme admirable par sa beauté et son intelligence. Or, même s'il y a, dans le campement de jolies filles, il ne les trouvait pas à son goût. Un jour, alors qu'il chassait, il rencontre dans les bois une femme. Elle était si belle qu'il en eut le souffle coupé. Il descend de cheval et va vers elle. — Dis-moi, que fais-tu dans cette forêt. — Je suis perdue, lui dit-elle. — Quelle est ta tribu, quel est ton clan pour que je te ramène chez toi ? La femme écrase une larme. — Hélas, mes parents ont été tués ! — Je t'emmènerai dans ta famille ! — Je n'ai plus de famille… — Alors dans ton campement ! — Mon campement a été décimé… je suis seule au monde ! — Mais tu ne peux rester dans cette forêt, tu serais la proie des bêtes sauvages ! — Hélas, je ne sais où aller ! Le jeune homme la regarde. Dieu, qu'elle était belle… Son cœur se mit à battre fortement et déjà, il ne veut plus se séparer d'elle. — Viens, avec moi, dans mon campement… La jeune femme sourit. — Volontiers ! Elle monte en croupe sur son cheval et il l'emmène dans son campement. Au campement, c'est la surprise générale. On admire la beauté de la jeune femme, mais comme on ne sait pas d'où elle vient, on se méfie d'elle. Il faut dire, qu'à l'époque, on croyait aux djennia, les génies femelles, et aux ogresses, qui, croyait-on, se mêlaient aux hommes pour leur nuire. Et quand le jeune homme manifeste son désir d'épouser la jeune femme, ses parents s'écrient. — C'est certainement une djennia, il faut la chasser du campement avant qu'elle ne fasse des dégâts ! — Vous vous trompez ! c'est une femme, certes, elle est admirablement belle, mais c'est une créature humaine ! On essaye de le détourner de son projet. — Il y a tant de belles filles dans la tribu, choisis-en une et nous demanderons sa main pour toi ! Mais il refuse. — Si vous ne me laissez pas l'épouser, nous quitterons le campement tous les deux ! (à suivre...)