Iran : démenti - L'Iran a démenti ce matin tout lien avec les explosions de Bangkok et accusé «des agents liés au régime sioniste» d'en être responsables, selon le site de la télévision d'Etat. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, «a rejeté les accusations du régime sioniste quant à une implication (de l'Iran) dans l'explosion de Bangkok et accusé ce régime de vouloir porter atteinte aux relations amicales et historiques entre l'Iran et la Thaïlande». «La République islamique d'Iran, qui estime que les agents du régime sioniste sont responsables de ce crime, est prête à aider et coopérer avec le gouvernement thaïlandais pour faire toute la lumière sur ces événements», a-t-il ajouté. Sénégal : présidentielle - La police sénégalaise a empêché, hier, mardi, des jeunes du collectif de rappeurs «Y'en a marre» d'organiser un sit-in permanent à Dakar pour tenter de relancer la mobilisation contre le Président Abdoulaye Wade, plus que jamais en campagne pour la présidentielle du 26 février. «Y'en a marre» avait prévu de lancer hier soir son opération «Fanaan», ou veillée en langue locale wolof : ses militants devaient occuper en permanence la place de l'Obélisque. Mais un important dispositif policier a été déployé autour et sur la place dès 10h 00 (locales et GMT), empêchant les jeunes d'approcher. «Tout regroupement est interdit», ont indiqué des officiers de police. Maroc : justice - Treize personnes accusées d'avoir participé à des manifestations début février à Taza, dans le nord-est du Maroc, ont été condamnées à des peines de 5 à 10 mois de prison, selon une source judiciaire. Sept personnes ont écopé de 5 mois de prison avec sursis, et les six autres de 10 mois de prison ferme, d'après la même source. Ces personnes étaient poursuivies pour «jets de pierre contre les forces de l'ordre, destruction de biens publics et atteinte à l'ordre public». Quelque 150 personnes, des policiers et des civils, avaient été blessées lors d'affrontements violents, début février, entre membres des forces de l'ordre et manifestants à Taza sur fond de malaise social et de chômage. Israël : RSF - Reporters sans frontières (RSF) a accusé, hier, mardi, l'armée israélienne de viser délibérément les photojournalistes lors des manifestations organisées en Cisjordanie contre la barrière de séparation et la colonisation israéliennes. «RSF condamne fermement les violences perpétrées par les forces armées israéliennes à l'encontre de nombreux photojournalistes, qu'ils soient palestiniens, israéliens ou étrangers, lors des manifestations organisées contre la construction du mur de séparation et la poursuite de la colonisation», affirme l'ONG dans un communiqué. RSF dénonce l'«impunité la plus totale» dont jouissent les soldats de l'armée «responsables de ces exactions», ajoute le texte.