Résumé de la 291e partie - Marylin Monroe connaît enfin le succès. Son nom est dans tous les magazines, elle est beaucoup sollicitée, mais gagne peu d'argent. Elle se marie le 14 janvier 1954 avec l'ancien champion de base-ball, Jo DiMaggio. Elle semble très amoureuse de son mari et déclare à la presse : «Désormais, je veux me consacrer à mon mari !» Et quand on lui parle de sa carrière, elle sourit : «Bien sûr, je n'y renoncerai jamais !» Un mois après le mariage, elle accepte, sur proposition de l'armée, de se rendre en Corée, pour distraire les soldats américains, engagés dans le conflit. Le succès est total et elle revient aux Etats-Unis épanouie. Mais cette embellie ne dure pas longtemps. Elle commence à se disputer avec son mari. Plus tard, elle avouera qu'il la bat et la persécute moralement parce qu'il n'admet pas ses tenues légères. Ce jour-là, Marylin a reçu une invitation à une réception organisée par Peter Lawford. — Nous allons y aller, dit-elle, et tu m'accompagneras. — Je ne veux pas y aller ! — Mais pourquoi ? s'indigne la jeune femme. L'homme fait la moue. — Non, mais, dis-moi, qu'avons-nous à faire avec ces gens-là ?! Marylin secoue la tête. — Mais, moi, je veux y aller ! tu t'imagines être invité par Peter Lawford… Il y aura toute la crème d'Hollywood ! — Moi, je n'aime pas ce monde. — Tu oublies que je suis moi-même actrice et que j'ai ma carrière à faire ! L'homme hausse les épaules. Joe DiMaggio, vedette du base-ball américain, sait qu'il ne résistera pas longtemps à sa jeune et jolie épouse. Mais s'il savait que son épouse s'apprête à faire, au cours de cette réception, la connaissance d'un homme, dont elle deviendra la maîtresse, il ne l'aurait pas laissé aller. L'organisateur de la réception, l'acteur Peter Lawford, donne une fête en l'honneur de John Fitzgerald Kennedy, Jack pour les intimes, futur président des Etats-Unis, mais pour le moment ambitieux sénateur du Massachusetts, et de son épouse, la belle Jackie. Lawford, qui a épousé la sœur de Jack, fait partie du clan Kennedy. Il est l'ami du sénateur. Il le soutient politiquement et surtout le met en rapport avec de jolies filles : le sénateur est un brillant politicien mais aussi un Casanova, un Don Juan, qui multiplie les conquêtes et les liaisons, à la barbe et au nez de sa femme ! C'est en pensant à lui que Peter Lawford a invité Monroe. Il faut dire qu'à l'époque déjà, l'actrice est une célébrité, un mythe même, symbole de la beauté juvénile et de l'érotisme. Les Américains aiment ses décolletés et ses jarretières qu'elle montre volontiers mais surtout ses réparties très suggestives. «Un homme vous suit ! lui dit-on dans un film. – Un seul ? s'étonne-t-elle.» En cette année 1954, du haut de ses vingt-huit ans, elle représente aux yeux de l'Américain, la blonde aux airs de vierge naïve, mais en réalité, fort expérimentée dans les choses de l'amour. Ce qu'il faut pour un «Jack» Kennedy, brillant politicien mais fort séduisant, amateur de jolies filles… (A suivre...)