Résume de la 131e partie n Lâchée par Kennedy, Marilyn Monroe décide de se venger en publiant un livre où elle parlera de ses rapports avec le Président. Eunice Murray, qui est à la fois l'infirmière et la gouvernante de Marilyn Monroe, la trouve, un matin du 5 août 1962, évanouie. Elle essaye de la ranimer, mais elle n'y parvient pas, elle appelle une ambulance. A l'hôpital, on ne peut que constater le décès de l'actrice. Plus tard, on doutera du témoignage de l'infirmière : la jeune femme aurait été retrouvée sur le canapé du living-room, où elle aurait reçu Peter Lawford, le conseiller des Kennedy. C'est seulement après que la jeune femme a été placée dans sa chambre, sur son lit, au milieu de draps et de couvertures en désordre. Dans ce cas, pourquoi cette mise en scène ? Pourquoi Lawford est-il venu voir l'actrice ? En tout cas, le même jour, dans sa propriété, des témoins affirment qu'elle s'est enivrée et qu'elle a tenu des propos incohérents. Est-ce pour chasser le remords ? Et dans ce cas, de quel remords ? Marilyn Monroe s'est-elle suicidée en avalant des barbituriques, comme le soutiendra la version officielle ? Des détails et des comportements étranges vont jeter le doute sur cette version. Le témoignage le plus important est celui de James Hall, l'ambulancier accouru au secours de la jeune femme. Il soutiendra qu'à son arrivée, dans la résidence, l'actrice était encore en vie. «Elle était dans un état comateux, mais elle respirait encore.» C'est encore l'ambulancier qui va expliquer le bleu qu'il a trouvé sur sa hanche : en voulant lui faire le bouche-à-bouche, pour tenter de la ranimer, elle a glissé et elle est tombée. Ce bleu est la preuve que Marilyn était bel et bien vivante ! Mais il y a pire que cela. «Au moment où nous essayions de la ranimer, un homme, à la fois brutal et grossier, est arrivé. Il s'est tout de suite présenté : c'est le docteur Greenson, le psychiatre qui la traite. Il aurait injecté à la jeune femme un produit qui l'a tuée !'' Bien entendu, quand ce témoignage sera connu, le docteur Greenson va protester : il n'aurait fait que constater le décès. Et les cahiers et les enregistrements compromettants que l'actrice a réalisés ? Ils seront mis en sécurité dans le coffre d'un avocat et ceux qui les ont écoutés affirmeront que le soir de la mort de l'actrice, Peter Lawford était bien en sa compagnie. Marilyn est enterrée le lundi 6 août. Aucun des Kennedy ne se déplacera pour assister aux funérailles. Peter Lawford ayant, à titre d'«ami» de la jeune femme, formulé son intention d'y être, l'ancien mari de l'actrice, Joe DiMaggio, le lui a interdit. Quelque temps après, à une réception où sont présents Kennedy, son épouse, son frère et sa belle-sœur, Mickey Song, le coiffeur du président, fait cette remarque. «C'est une belle réception, dommage que Marilyn ne soit pas là !» Song dira qu'un lourd silence est tombé sur la salle. Peter Lawford, qui semble avoir joué un rôle important dans la mort de Marilyn, mourra en 1983 sans avoir dit la vérité. Kennedy, lui, est assassiné en novembre 1963, dans les conditions que l'on connaît et son frère Robert, en juin 1968. (à suivre...)