Résumé de la 301e partie - Le FBI a informé les Kennedy que Marilyn Monroe s'apprête à publier une autobiographie les mettant tous les deux en cause. Le dimanche 5 août 1962, Eunice Murray, qui sert à la fois d'infirmière et de gouvernante de Marilyn appelle une ambulance : elle vient de trouver l'actrice, dans sa chambre, évanouie. On doutera, plus tard, de cette assertion : la jeune femme aurait été retrouvée dans le canapé du living-room, où elle aurait reçu Peter Lawford, le conseiller des Kennedy. C'est seulement après que la jeune femme a été placée dans sa chambre, sur son lit, au milieu de draps et de couvertures en désordre. Dans ce cas, pourquoi cette mise en scène ? Pourquoi Lawford est-il venu voir l'actrice ? En tout cas, le même jour, dans sa propriété, des témoins affirment qu'il s'est enivré et qu'il a tenu des propos incohérents. Est-ce pour chasser le remords ? Et dans ce cas encore, remords de quoi ? Marilyn Manroe s'est-elle suicidée, en avalant des barbituriques, comme le soutiendra la version officielle ? Des détails et des comportements étranges vont jeter le doute sur cette version. Le témoignage le plus important est celui de James Hall, l'ambulance accouru au secours de la jeune femme. Il soutiendra qu'à son arrivée, dans la résidence, l'actrice était encore en vie. «Elle était dans un état comateux, mais elle respirait encore.» C'est encore l'ambulancier qui va expliquer le bleu qu'il a trouvé sur sa hanche : en voulant lui faire le bouche à bouche, pour tenter de la ranimer, elle a glissé et elle est tombée. Ce bleu est la preuve que Marilyn était bel et bien vivante ! Mais il y a pire que cela. «Au moment où on essayait de ranimer Monroe, un homme, à la fois brutal et grossier, est arrivé. Il s'est tout de suite présenté : c'est le docteur Greenson, le psychiatre qui la traite. Il sort une seringue et pique l'actrice à la poitrine, ‘'pour la ranimer'', a-t-il dit. J'ai toujours cru que ce médecin a injecté à la jeune femme un produit qui l'a tuée !» Bien entendu, quand ce témoignage sera connu, le docteur Greenson va protester : il n'aurait fait que constater le décès. Et les cahiers et les enregistrements compromettants que l'actrice a réalisés ? Il sera mis en sécurité dans le coffre d'un avocat et ceux qui les ont écoutés affirmeront que le soir de la mort de l'actrice, Peter Lawford était bien en sa compagnie. Marilyn est enterré le lundi 6 août. Aucun des Kennedy ne se déplacera pour assister aux funérailles. Peter Lawford ayant, à titre d'«ami» de la jeune femme, formuler son intention d'y être, l'ancien mari de l'actrice, Joe DiMaggio, le lui interdit. Quelques temps après, à une réception où sont présent Kennedy, son épouse, son frère et sa belle-sœur, Mickey Song, le coiffeur du président, fait cette remarque. «C'est une belle réception, dommage que Marilyn ne soit pas là !» Song dira qu'un lourd silence est tombé sur la salle. Peter Lawford, qui semble avoir joué un rôle important dans la mort de Marilyn, mourra en 1983 sans avoir dit la vérité. Kennedy, lui, est assassiné en novembre 1963, dans les conditions que l'on connaît et son frère Robert, en juin 1968. (A suivre...)