Résumé de la 306e partie - Les troubles de José Pedro de Fréitas s'atténuent mais il continue à rêver du docteur allemand qui veut l'envoûter. Il donne des informations sur ce fameux médecin. On connaît son nom, un certain Adolf Fritz, décédé en 1918 : il avait fait des études de médecine mais il n'avait pas réussi à obtenir son doctorat, ce qui fait qu'on ne l'avait pas autorisé à exercer la médecine. C'est, pour lui, une sorte de revanche posthume, que de soigner les gens et de les guérir : des gens que la médecine n'arrive pas à guérir ! On se rappelle alors de cette fameuse guérison opérée à l'hôpital : son compagnon était donné pour aveugle et il avait introduit ses doigts dans ses yeux et retiré des fragments de roches… — Comment pouvais-tu savoir qu'il y avait des roches dans ses yeux alors qu'elles ont échappé aux médecins ? — Je ne sais pas ! Il tente de se rappeler. — Je me souviens juste de m'être assis à ses côtés… — Tu as porté la main sur son visage… Il ferme les yeux. — Je ne me rappelle de rien ! — Tu as glissé les doigts dans ses yeux… Il s'effraie. — J'ai fait cela ? Mais je pouvais lui faire mal ! — Il n'a ressenti aucune douleur ! Et tu as récupéré ces fragments de roche… Il répète, abasourdi. — Je ne me rappelle de rien ! Au travail, ses compagnons le regardent avec respect. C'est comme si on lui prêtait déjà des pouvoirs extraordinaires. Le camarade guéri ne cesse de faire son éloge. — Il a la main si douce… je n'ai absolument rien senti quand il a glissé ses doigts dans mes yeux… au contraire, il m'a soulagé ! Les jours passe. Tout semble être rentré dans l'ordre quand les troubles recommencent. José se réveille en sursaut, et crie. — Je ne veux pas ! Et il parle de nouveau de ce médecin allemand. — Il veut absolument s'emparer de mon esprit ! Il veut exercer la médecine à travers moi, mais moi, je n'ai aucune notion en médecine ! Il consulte de nouveau le guérisseur. — L'esprit de ce médecin veut s'exprimer en toi ! — Mais je refuse ! — Alors, il va continuer à te torturer ! Pedro soupire. — Si ça continue, je vais sombrer dans la folie ! — Alors, tu dois accepter… (A suivre...)