Résumé de la 305e partie - José Pedro de Fréitas est en proie à des cauchemars, suivis de transes. Son entourage pense qu'il est possédé. On fait venir un prêtre qui pratique des rites d'exorcisme. Mais rien n'y fait, les troubles, loin de s'atténuer, empirent. José se met à s'agiter sans raison, puis à crier et à se débattre comme s'il était attaqué par quelqu'un. «Laissez-moi, hurlait-il, je ne veux pas !» Quand on l'interroge, il répond : — Ils veulent s'emparer de moi ! — De quoi parles-tu ? — Des esprits ! On lui demande encore : — S'agit-il du démon ? — Non, non, ce sont des esprits bienveillants ! — Alors, pourquoi t'agites-tu ? — Parce que je ne veux pas qu'ils me possèdent ! Parfois, la nuit, il se lève de son lit et se met à marcher, les yeux fermés. Le matin, quand il revient à lui, il ne se souvient plus de rien. — Tu t'est levé et tu as marché les yeux fermés ! — Je ne me rappelle de rien ! Par la suite, il tombe dans une profonde dépression. C'est alors qu'on lui conseille de voir un sorcier. Ce genre de personnage est très guérisseur dans les communautés rurales du Brésil des années 50. Bien souvent, il remplaçait le médecin et le psychologue que les populations, trop pauvres, ne pouvaient pas consulter. Il raconte ses troubles au guérisseur qui lui dit : — Un esprit cherche à s'exprimer par toi ! Il s'effraye. — Par moi ? mais pourquoi par moi ? C'est, bien entendu, une question à laquelle le guérisseur ne peut pas répondre. De toutes façons, José retrouve progressivement son calme. Il ne se lève plus, pour crier la nuit et il n'a plus ses crises de somnambulisme. On le croit définitivement débarrassé de ses hantises mais il continue quand même à parler de rêves curieux. — Je vois toujours ce médecin allemand ! On lui demande des précisions sur ce médecin. — C'était un grand médecin ! — Il est donc mort ? — Oui… à la fin de la première guerre mondiale. — Est-ce que tu connais son nom ? — Il m'a dit s'appeler docteur Adolf Fritz ! Et il ajoute : — C'était un fameux médecin… je crois qu'il veut revenir sur terre et réaliser des prodiges ! Mais moi, je ne veux pas qu'il s'empare de mon corps ! (A suivre...)