Résumé de la 55e partie n La princesse raconte son histoire au prince : c'est pour ne pas épouser son père, qu'elle s'est réfugiée dans la lampe. Le prince promet de l'aider. Elle retourne dans la lampe. Le soir, le prince lui apporte à manger et à boire. Comme elle n'a pas mangé de la journée, elle se jette sur la nourriture. — Comme tu dois avoir faim ! La jeune fille se rappelle sa nourrice et se met à pleurer. — Elle ne me laissait jamais ! — Moi non plus, je ne te laisserai pas. Tous les jours, je t'apporterai à manger ! — Et si tu oublies ? — Je n'oublierai pas ! Il sourit. — Et puis, je ne vais pas tarder à révéler ton existence ! La jeune fille s'effraie. — Tu as promis… — Si je révèle ton existence, c'est pour t'épouser. Mon père me demande de me marier et il me laisse le choix de désigner mon épouse… Depuis que je t'ai vue, je ne cesse de penser à toi ! Tu as ravi mon esprit. La jeune princesse rougit. — Mais je ne demanderai ta main que si tu m'y autorises ! — Je veux bien t'épouser, dit la princesse — Alors, demain, j'en parlerai à mon père ! Le lendemain, alors que le prince s'apprête à révéler à son père et à sa mère, l'existence de la jeune fille, voilà qu'un événement inattendu survient. — L'armée d'un pays voisin s'apprête à envahir notre royaume. — Que faut-il faire, mon père ? — Mon fils, il faut que tu partes immédiatement, à la tête de l'armée pour repousser l'envahisseur ! — J'irai, dit le prince, mais auparavant, je dois monter dans ma chambre chercher des affaires et je dois aussi voir la reine, ma mère ! — Va, dit le roi, mais ne perds pas trop de temps, l'ennemi ne tardera pas à passer nos frontières ! Le prince va dans sa chambre. La jeune fille est cachée dans la lampe, mais il suffit qu'il lui demande de sortir pour qu'elle sorte. — Tu es déjà de retour ? As-tu vu ton père ? — Hélas, je n'ai pas pu lui parler… Elle s'effraie. — Tu as changé d'avis ! — Non, non, je tiens toujours à t'épouser, mais un événement inattendu vient de se produire. Notre royaume va être attaqué. Je dois partir à la guerre ! — Tu vas me laisser ! — A mon retour, si Dieu veut, je révélerai ton existence et nous nous marierons ! (à suivre...)