Résumé de la 10e partie n La mère de Toufik lui rend une visite. Elle aide à faire le ménage ; son beau-frère et sa femme lui demandent de s'installer définitivement à la maison. Les jours passent. Toufik, d'abord discret, devient envahissant, du moins à l'égard de sa cousine, Nadia. La jeune fille travaille dans sa chambre quand il ouvre la porte et entre. — bonsoir, dit-il. — bonsoir, dit Nadia, surprise par cette intrusion. — Tu travailles à ton mémoire ? demande-t-il. — Oui, dit-elle. — et ta camarade ? elle y travaille aussi. — Oui, répond la jeune fille, agacée. Toufik l'a déjà interrogée sur son binôme et elle a dit que c'est une fille. Elle a fait croire aussi la même chose à ses parents. Elle attend la soutenance pour révéler la vérité à tous : et ce jour-là, elle présentera aussi à tous Amine, son futur fiancé ! — Pourquoi ton amie ne vient-elle pas travailler ici ? — Nous travaillons à la bibliothèque. Se doute-il de quelque chose ? En tout cas, ce n'est pas son affaire ! Il veut poser d'autres questions mais la jeune fille l'arrête. — S'il te plaît, laisse-moi travailler ! Il quitte la pièce. Nadia est furieuse : elle veut bien considérer son cousin comme son frère mais rien ne l'autorise à se considérer comme son tuteur. Mais elle ignore encore les visées de Toufik et de sa mère. Un soir, au salon, alors qu'elle lit et qu'il se penche vers elle pour lui parler, elle entend distinctement Fatima dire à sa mère et à son père : «Quel beau couple, il forment, n'est-ce pas ?» Son père dit quelque chose mais elle ne l'entend pas. Elle rougit, se lève, irritée, et va dans sa chambre. — Qu'est-ce qu'elle a ? demande Toufik. — Elle est fatiguée, dit Fadhéla. Toufik a également entendu la remarque de sa mère et il est content. Plus tard, quand il se retrouve avec elle, il lui demande ce que son oncle a dit. — ll a sourit et il a dit : pourquoi pas ! — Il a dit cela ? — Oui… Et Fadhéla aussi a souri ! J'ai l'impression qu'ils ne seraient pas mécontentent de t'avoir comme gendre ! — Ce sera ma fortune qui sera faite ! — Oui, dit Fatima… ton père pensait aussi à cela ! ton oncle n'a qu'une fille et lui n'avait qu'un garçon, alors, quoi de plus naturel que de les unir ? De garder le patrimoine dans la famille ? — Puisses Dieu t'entendre, dit Toufik en se frottant les mains. Fatima sourit. — Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour arriver à cet objectif ! — Je sais que je peux compter sur toi !