Les formes de hooliganisme sont nombreuses, et la plus répandue, notamment en Europe, est celle liée au racisme dans différents stades. Les exemples ne manquent pas, et le dernier en date est celui du match FC Porto - Manchester City en Europa league, avec des cris de singes lancés à l'encontre de l'Italien Mario Balotelli et l'Ivoirien Yaya Touré, des joueurs de couleur. Le célèbre attaquant camerounais, Eto'o Samuel, n'y a pas échappé en Espagne, avec le FC Barcelone ou encore en Italie avec l'Inter de Milan. L'autre forme de racisme, c'est cette attitude de lancer des bananes sur les joueurs de couleur, comme cela a été le cas en Russie avec Roberto Carlos, lors d'un match avec son club Anzhi Makhachkala. Un supporteur avait lancé, ce jour-là, une banane sur le Brésilien, avant que ce dernier ne la ramasse et le jette vers la tribune avant de quitter le terrain sans attendre le coup de sifflet final en déclarant : «Un stade, ce n'est pas un lieu pour le racisme». Mais ce n'est pas tout, puisque les banderoles en sont pour quelque chose, comme lors d'une finale de Coupe de France, entre le RC Lens et le PSG, avec cette banderole déployée par des supporters parisiens, où était écrit : «Pédophiles, consanguins, chômeurs : bienvenue chez les Ch'tis». En Algérie, il est vrai que ces actes ne sont pas récurrents, mais on y signale quelques débordements quand même. A titre d'exemple, le cas de l'ancien pensionnaire du MCA, Raffane Sidibé, à Béjaïa, ce qui fait que ce point est à prendre très au sérieux, puisque nul n'est indifférent à dire que le racisme est une autre forme de hooliganisme. M. B.