Résumé de la 310e partie - Autre guérison miraculeuse de José Arrigo : il parvient à extirper une tumeur cancéreuse de l'utérus d'une femme mourante. Comment procède Arrigo ? Il prétend ne pas se souvenir de ce qu'il fait et certains témoins affirment que le guérisseur entre en transes, tremblant de tout son corps. Ses gestes sont toujours rapides et brutaux, l'homme ne prenant aucune précaution. Le plus extraordinaire est que les malades ne meurent pas, ni de l'opération ni de ses suites ! Dans d'autres conditions, le couteau rouillé et les chiffons sales qu'il utilisent auraient eu raison des patients. Ces derniers, non seulement ne contractent pas d'infections, mais ils guérissent rapidement ! Le couteau plonge dans les chairs, la main d'Arrigo fouille dans la plaie et voilà la tumeur «mortelle» retirée et le malade guéri ! On ne parle plus que des guérisons opérées par Arrigo. On s'étonne que cet homme, presque illettré, en tout cas qui n'a aucune connaissance médicale, officielle ou même traditionnelle, réalise de tels prodiges. Les critiques ne manquent pas, y compris dans les milieux du jeune homme. — Comment cet illettré peut-il se vanter de guérir des malades ? — Et encore, il s'agit de maladies graves, voire mortelles comme le cancer ! — Ce n'est qu'un illusionniste, il faut l'arrêter avant qu'il ne provoque des dégâts ! D'autres, par contre, font son éloge. — C'est un homme très humble et très serviable ! — C'est grâce à de Dieu qu'il réalise ces miracles ! En tout cas, Jose de Fréitas, devenu José Arrigo, n'est pas du tout l'escroc que certains se plaisent à décrire : il ne perçoit pas un centime des gens qui viennent le consulter, même s'il peine à joindre les deux bouts… Il devient célèbre et des malades accourent de partout pour consulter celui qu'on appelait déjà le chirurgien aux mains nues... — S'il vous plaît, j'ai mal ! Le femme ou l'homme montre la partie de son corps où il a mal. Arrigo la touche, réfléchit un moment comme s'il se demande s'il doit opérer ou non, puis saisit son rasoir ou couteau, le plonge à vif dans les chair, il tourne et, quand il juge la plaie suffisamment grande, il plonge les doigts et «retire» le mal, généralement une tumeur. Il la montre au malade et essuie le couteau sur sa chemise. Et, c'est tout. — C'est tout ? — C'est tout ! dit-il. — Alors, je suis guéri ? — Oui, si Dieu veut ! Certains malades lui arrivent avec des ordonnances. — J'ai pris tous ces médicaments mais cela n'a eu aucun effet. Que dois-je faire ? — Montrez-moi où vous avez mal. Le malade montre la partie du corps malade. Arrigo la palpe et bien souvent, il dit : — Il faut opérer ! Et il opère. (A suivre...)