Joie - Les troupes ont défilé dans une ambiance festive et colorée dans les différentes artères de la capitale des Zianides. Les festivités marquant la fin de la manifestation culturelle «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», ont débuté, hier samedi, dans la ville des Zianides et s'étaleront jusqu'au mercredi 25 avril, date de la clôture officielle de cette manifestation après une année de riches activités et de rencontres dans les différents domaines de l'art et de la culture. La journée d'hier a été marquée, en premier lieu, par la tenue, dans l'après-midi, d'une parade populaire à laquelle ont pris part diverses troupes folkloriques venues de toute la région Ouest du pays, à savoir Tlemcen, Oran, Sidi Bel Abbès, Aïn Témouchent, Mostaganem, Relizane, Chlef et enfin Naâma. D'autres formations, telles que les scouts, la cavalerie ou la fantasia, de la fanfare et autres troupes ont participé à cette parade riche en couleurs dont le départ a été donné au palais de Justice. Tous ont défilé dans une ambiance festive dans les différentes artères de la capitale des Zianides, marquant l'itinéraire de la parade, en présence d'un nombreux public de tous les âges. Des deux côtés du trottoir, la population se tenait en spectatrice admirative devant tant de figures chorégraphiques relevant du terroir national. Ce n'était que bien plus tard, en fin d'après-midi, que la parade, après un parcours traversant le centre ville, a pris fin, lorsque les troupes participantes sont arrivées au palais de la Culture Imama. Notons que la parade était haut en couleur, captivante et mettait en relief notre riche folklore. Plus tard, dans la soirée, les jeunes amateurs de la chanson algérienne moderne et de la musique à sonorités éclectiques, notamment occidentales, habilement imaginées et associées aux sons des instruments de musique traditionnels, ont pu assister à deux concerts qui se sont déroulés au théâtre de verdure. La scène a vu le passage de deux jeunes formations marquant le paysage musical algérien, à savoir «Caméleon» d'Alger et «Sinoudj» de Constantine. Le premier se distingue par un style musical moderne, tandis que le second s'illustre dans un genre empreint de jazz et de malouf. Il fait de la musique fusion. Parallèlement, le Ballet national a présenté au palais de la Culture Imama une pièce chorégraphique intitulée Voyage dans mon pays. Cette représentation scénique se voulait un aperçu des différentes danses caractérisant le patrimoine immatériel algérien : l'assistance, nombreuse, a pu apprécier les danses citadines, celles d'Alger, de Tlemcen ou de Constantine. Elle a pu s'émerveiller devant les danses sahraouies ou bédouines, à l'instar des Ouled Naïl. Les danseurs ont interprété d'autres styles de danse, celles de Tindouf (une danse très technique, c'est-à-dire basée sur la gestuelle) et de Touareg. L'interprétation était vive, colorée, pittoresque. Et à travers ce spectacle, le ballet a mis en exergue la richesse et diversité de notre héritage culturel. Rappelons que les activités entrant dans le cadre de la clôture de la manifestation culturelle «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», se poursuivront jusqu' à mercredi prochain, avec une programmation variée.