Le 23 juillet, le ministre de l'Intérieur russe a annoncé qu'il n'existait aucun lien entre les meurtres de femmes ayant eu lieu à Moscou depuis le 1er juillet 2003 qui semblent pourtant bien liés. Boris Gryzlov a affirmé que les dix femmes assassinées à Moscou ont été tuées par des agresseurs différents. Gryzlov a expliqué que trois hommes avaient été arrêtés le 19 juillet et qu'un morceau de métal ? vraisemblablement l'arme du crime ? avait été saisi. Les suspects n'ont pas été nommés et les charges contre eux n'ont pas été déterminées. Gryzlov a affirmé à la presse que ces meurtres étaient «des actes de vandalisme»... Il y a eu six meurtres de femmes dont, au moins, quatre ont été étranglées. Durant le week-end du 20 et 21 juillet, quatre autres femmes ont été assassinées dans les rues de Moscou. Une onzième, le 28 juillet, âgée de 42 ans, a été découverte au nord de Moscou, violée et étranglée dans le jardin d'une école primaire. Et une douzième, âgée de 18 ans, a été étranglée au nord de Moscou. C'est plus qu'un problème de «vandalisme». Au moins sept des victimes étaient petites, minces, mignonnes et avaient de longs cheveux clairs. Au moins six étaient cultivées et la plupart ont été violées. Bien que l'information n'ait pas été révélée dans les médias russes, les enquêteurs moscovites ont découvert l'existence de trois femmes ayant survécu à des agressions similaires, et qui ont pu fournir une description de leur agresseur. La police recherche un homme blanc de 35 à 40 ans, de taille moyenne, portant des vêtements sombres, des cheveux courts et des sourcils fournis, un nez large et des lèvres fines. Il se cache derrière des buissons ou des clôtures, puis attaque ses victimes par surprise lorsqu'elles passent. Les médias, tout comme le public, sont persuadés que les meurtres sont liés. Les journaux ont attiré l'attention sur le fait que ces douze femmes, presque toutes jeunes, ont presque toutes été étranglées, alors qu?elles marchaient seules dans le nord de la ville. Un détail : on ne leur a pas volé leurs bijoux. Certains journaux ont exprimé la possibilité que deux tueurs en série pourraient agir à Moscou. Mais les autorités russes continuent d'affirmer que les meurtres sont sans rapport et que «ce ne sont que des coïncidences». Toutefois, la police enquête sur six des meurtres et tente de vérifier s'ils peuvent être liés.