Résumé de la 24e partie - Redouane est surpris. Maintenant, il est sûr que la jeune fille dont il est tombé amoureux n'est pas Lynda, mais Sabrina. Il regarde Lynda et il frémit. «Elle s'est moquée de moi ! Elle savait que je l'avais prise pour sa sœur et elle n'a rien dit ! Je l'avais senti, au début, quand elle m'a posé toutes ces questions indiscrètes : l'autre était plus réservée, plus douce aussi !» Il se retourne vers Lynda. — Tu ne m'as pas dit que tu avais une sœur jumelle ! — C'est grave ? demande la jeune femme, en minaudant. C'est Tahar qui répond. — Bien sûr que ce n'est pas grave ! Et sa mère d'enchaîner. — Nous allons nous mettre à table ! On se lève pour aller dans la salle à manger. S'il ne se retenait pas, Redouane serait parti. Il n'admet pas d'avoir été roulé de la sorte, trompé par celle qui n'a pas craint d'usurper la place de sa sœur. Sabrina, elle, suffoque. «Elle a bien calculé son coup ! C'est un monstre, un monstre !» Lynda la regarde et sourit avec méchanceté. «Voilà, semble-t-elle dire, voilà la surprise que je te réservais ! Je t'ai pris l'homme qui te voulait, c'est toi qui devrais être ici, à ma place, mais je t'ai devancée ! Tant pis pour toi, tu n'avais pas à accepter de te faire passer pour moi !» Elle va manger de bon appétit, alors que Sabrina et Redouane toucheront à peine à leurs plats. Redouane ne va pas cesser de la regarder, mais elle évite d'en faire autant… Elle a peur, au cas où leurs regards se croiseraient, d'éclater en larmes. Dès qu'ils se retrouvent seuls, il éclate. — Pourquoi m'as-tu joué ce tour ! Lynda fait semblant de minauder. — Tu es fâché que je t'aie caché l'existence de ma sœur jumelle ? Je te l'ai dit, je voulais te réserver une surprise ! — Ce n'est pas cela, dit Redouane, en serrant les poings. — Ah, bon, dit Lynda, en faisant semblant de ne pas comprendre. Qu'y a-t-il d'autre, mon cher Redouane ? Cet air innocent, qui ne lui sied guère, le met hors de lui. — Tu sais bien de quoi il s'agit. — Non, dit-elle, je ne sais rien ! Il avance vers elle, pointant un doigt menaçant. — Tu t'es fait passer pour ta sœur ! — Moi ? dit-elle. — Oui ! Ce n'est pas toi que j'ai vue à la réception de ma cousine, mais ta sœur Sabrina ! — Tu te trompes ! — Arrête de mentir ! — J'étais à la réception… — Ah bon, tu peux me dire ce que nous y avons fait ? (A suivre...)