Après la «fête» des législatives, il faut remédier à une question d'insalubrité publique. Il s'agit de cet affichage «sauvage» en violation de la réglementation. Qui va donc nettoyer nos murs de ces affiches. Il ne faut pas s'attendre à ce que les candidats vaincus fassent le boulot. Il est vrai qu'ils sont toujours sous le choc. Ce ne sont pas non plus les travailleurs communaux qui ont d'autres missions plus importantes et d'une extrême utilité publique. Le FLN et le RND doivent prouver aux Algériens qu'ils sont toujours populaires et qu'ils peuvent mobiliser leur base électorale pour un volontariat de nettoyage des murs. Sous réserve bien sûr, qu'ils n'utilisent pas les travailleurs des communes. Pourront-ils nous faire ce cadeau, ou bien sont-ils incapables de rassembler une dizaine de volontaires par commune ? Ce qui est curieux, c'est que l'on trouve d'ailleurs des affiches qui ont plus de 10 ans, que personne n'a jamais enlevées, pas même la pluie et le vent. Raison de plus pour leur demander de s'y coller dès maintenant. L'affichage sauvage des partis politiques, tous bords confondus, n'a pas été freiné et tous les édifices publics et autres ont été saturés. Depuis le début de la campagne électorale. La règle en matière d'affichage n'a pas été respectée, et comme à chaque fois de toute manière, on a vu fleurir des affiches des candidats partout le long des routes, sur les ponts, sur des poteaux et coffrets électriques, sur des panneaux de signalisation et autres lieux, pour leur promotion. Un affichage sauvage au mépris de la législation d'où la pollution visuelle, le gaspillage de papier et surtout les coûts du nettoyage qui s'ensuivra alors que des immeubles et édifices publics viennent d'être peints. On a affiché dans le désordre, faisant fi des endroits réservés à cet effet. La folie de l'affichage sauvage s'est emparée de toutes les chapelles. Maintenant que c'est fini, tout le monde tourne le dos au «massacre». Et si le FLN et le RND faisaient un volontariat, eux les vainqueurs ? Allez chiche ! Enfin, de quoi je me mêle ? Khelli l'bir beghtah.